
Alain Vidalies, secrétaire d'État aux Transports © Gouvernement
Un mois et demi après l'engament pris par le Premier ministre, Manuel Valls, à Nantes, lors des Assises de la mer et du littoral, le secrétaire d'État aux Transports, Alain Vidalies, a affirmé le 14 janvier à l'Assemblée nationale que "la croissance et l’emploi seront (sa) première priorité".
Il a indiqué vouloir "accompagner dans leur développement les entreprises françaises de transport et de service maritimes, dont certaines sont des leaders mondiaux". Il a rappelé : "Nous sommes parvenus à un consensus sur la protection privée des navires contre la piraterie avec la loi du 1er juillet dernier, dont les décrets d’application ont tous été publiés pour une entrée en vigueur dès le 1er janvier".
Il a également souligné que le gouvernement s’est engagé à légiférer sur l’avenir du transport pétrolier par voie maritime. Le secrétaire d'État a mentionné l'appel à projets pour aider à la modernisation des ferries et la poursuite de l’appel à manifestations d’intérêts "navires du futur". Alain Vidalies a évoqué en outre la mise en œuvre de la convention du travail maritime, l'adoption dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2014 pour accroître la compétitivité de l’armement français en consolidant le régime fiscal de la taxe au tonnage et en élargissant le régime des plus-values de cession de navires. Le débat ne pouvait pas se tenir sans aborder le dossier de la SNCM.
Il a indiqué vouloir "accompagner dans leur développement les entreprises françaises de transport et de service maritimes, dont certaines sont des leaders mondiaux". Il a rappelé : "Nous sommes parvenus à un consensus sur la protection privée des navires contre la piraterie avec la loi du 1er juillet dernier, dont les décrets d’application ont tous été publiés pour une entrée en vigueur dès le 1er janvier".
Il a également souligné que le gouvernement s’est engagé à légiférer sur l’avenir du transport pétrolier par voie maritime. Le secrétaire d'État a mentionné l'appel à projets pour aider à la modernisation des ferries et la poursuite de l’appel à manifestations d’intérêts "navires du futur". Alain Vidalies a évoqué en outre la mise en œuvre de la convention du travail maritime, l'adoption dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2014 pour accroître la compétitivité de l’armement français en consolidant le régime fiscal de la taxe au tonnage et en élargissant le régime des plus-values de cession de navires. Le débat ne pouvait pas se tenir sans aborder le dossier de la SNCM.
"Dans le sillage du rapport Arnaud Leroy"
"Nous avons obtenu la possibilité d’inclure la délégation de service public dans l’appel d’offres organisé par les mandataires judiciaires", a-t-il précisé. Quant à MyFerryLink, il a de nouveau qualifié l'avis de l'autorité de la Concurrence britannique d'"injuste".
Proposition de loi avant la fin de l'année
Pour Raymond Vidil, président d’Armateurs de France, "le débat a été l’occasion pour les parlementaires de mettre l’accent sur les atouts économiques, sociaux et environnementaux de la France maritime. Recherche et innovation, transport et services maritimes, construction navale, aires marines protégées : nous détenons un savoir-faire reconnu et des atouts indéniables que notre pays ne sait pas valoriser à l’heure actuelle".
Armateurs de France soutient tout particulièrement la volonté du député Arnaud Leroy de déposer, avant la fin 2015, une proposition de loi pour la "croissance bleue" concernant l’ensemble de la filière maritime. "L’objectif est de développer l’économie maritime dans une logique durable et responsable, grâce à une politique intégrée. Cette initiative prolonge l’élan réformateur amorcé grâce au rapport du député Leroy sur la compétitivité de notre flotte de commerce. Elle porte haut l’idée que la mer sera une des principales contributrices à la croissance et à l’emploi tout au long du XXIe siècle", explique l'association qui fédère les armateurs français.