
© RFF/Philippe Giraud
L’objectif des professionnels du secteur fluvial est de convaincre les acteurs politiques et économiques que ce mode de transport, sûr, plus propre et concurrentiel, doit être intégré aux stratégies de développement mises en œuvre dans la vallée du Rhône.
Les écluses moins chères que les autoroutes
Multiplier par trois le trafic fluvial serait possible mais cette augmentation entraînerait des engorgements aux passages des écluses et des contraintes supplémentaires entre le transport de fret et le transport de passagers. "Les travaux à réaliser pour doubler les écluses coûteraient bien moins cher que des kilomètres d’autoroutes", observent les bateliers.
On recense douze écluses sur le Rhône et le temps moyen pour le passage est de quinze minutes auxquelles il faut ajouter encore dix minutes pour l’approche et le départ.
Entrer dans les villes par un axe non engorgé est une grande chance, mais encore faut-il que les ports soient aisément accessibles par la route ou le rail, ce qui n’est, par exemple, pas le cas du port de Lyon qui a pourtant plusieurs pistes de développement.
Les écluses moins chères que les autoroutes
Multiplier par trois le trafic fluvial serait possible mais cette augmentation entraînerait des engorgements aux passages des écluses et des contraintes supplémentaires entre le transport de fret et le transport de passagers. "Les travaux à réaliser pour doubler les écluses coûteraient bien moins cher que des kilomètres d’autoroutes", observent les bateliers.
On recense douze écluses sur le Rhône et le temps moyen pour le passage est de quinze minutes auxquelles il faut ajouter encore dix minutes pour l’approche et le départ.
Entrer dans les villes par un axe non engorgé est une grande chance, mais encore faut-il que les ports soient aisément accessibles par la route ou le rail, ce qui n’est, par exemple, pas le cas du port de Lyon qui a pourtant plusieurs pistes de développement.
"Multiplier par trois le trafic fluvial serait possible"
"Nous avons signé avec le Grand Lyon une convention concernant la logistique urbaine dans l’agglomération lyonnaise", rappelle ainsi Gilles Durel, de la direction du développement économique et portuaire de la CNR. Elle concerne la desserte de matériaux des chantiers opérés dans l’agglomération par la mutualisation des allers et retours depuis et vers le port, ce qui réduira le nombre de camions en ville. Plusieurs études sont en cours pour améliorer le développement et la compétitivité du port et permettre d’accueillir sur cette plate-forme multimodale des marchandises qui pourraient être distribuées "au dernier kilomètre".
Olivier Pillonel, du Grand Lyon, a complété ces propos en rappelant le travail fait avec VNF dans le cadre de la construction du second tube du tunnel de la Croix-Rousse avec 170.000 tonnes de matériaux évacués par barges transportés à Ternay, où il est possible de concasser les matériaux et également de les stocker. Cette initiative a permis d’économiser 255.000 litres de fuel et 9.000 camions. "Et pourtant, l’opération au début avait été rejetée par les riverains", se souvient M. Pillonel.
Michel Commeinhes, du groupe Sita, a évoqué le projet de déchetterie fluviale à Paris. Ce groupe utilise le port de Lyon pour expédier des matériaux ferreux vers des aciéries et est en négociation avec la Dreal pour un nouveau dossier.
Raphaël Sauzéat a dressé les grandes lignes du projet Alizarine, une Scop qui a un projet relatif à la création d’une ligne régulière de transport de vin entre Sète, Marseille, la vallée du Rhône, Lyon, Paris et, à terme, Bruxelles.