Au rythme de croissance observée en 2014, le fret avionné traité par les aéroports métropolitains a progressé de 1,7 % l’an passé à 2,3 millions de tonnes (Mt). Avec un total légèrement supérieur à 2 Mt, les places parisiennes se développent de 1,3 %. Leader national incontesté, Roissy-Charles-de-Gaulle déclare ainsi 1,9 Mt en hausse de 0,8 %, et Orly 115.440 tonnes, soit un bond de 11,3 %. De 89 % en 2011, la part des aéroports parisiens dans le fret avionné métropolitain s’élève désormais à 86,8 %.
Consolidant 307.260 tonnes, le trafic des aéroports de province augmente lui aussi de 3,7 %. Dans le top 10, Bordeaux (+ 16,2 %), Bâle-Mulhouse (+ 15,6 %), Nantes-Atlantique (+13,5 %) et Lyon-Saint-Exupéry (+ 3,7 %) alimentent cette tendance. Ils compensent les tassements constatés à Nice-Côte d’Azur (- 6,3 %) et à Marseille-Provence (- 2,1 %). Ailleurs dans le top 10, les tonnages sont stables comme à Toulouse-Blagnac et à Saint-Nazaire-Montoir.
Consolidant 307.260 tonnes, le trafic des aéroports de province augmente lui aussi de 3,7 %. Dans le top 10, Bordeaux (+ 16,2 %), Bâle-Mulhouse (+ 15,6 %), Nantes-Atlantique (+13,5 %) et Lyon-Saint-Exupéry (+ 3,7 %) alimentent cette tendance. Ils compensent les tassements constatés à Nice-Côte d’Azur (- 6,3 %) et à Marseille-Provence (- 2,1 %). Ailleurs dans le top 10, les tonnages sont stables comme à Toulouse-Blagnac et à Saint-Nazaire-Montoir.
"2014 et 2015, deux années de hausse consécutive pour le fret avionné"
Après une croissance de 6,2 % en 2014, les aéroports d’Outre-Mer enregistrent une baisse de leur trafic fret de 0,6 %. Métropole et territoires ultra-marins confondus, le fret avionné s’apprécie donc de 1,6 % en 2015. Cette croissance est supérieure à la moyenne européenne de 0,7 % qui, avec l’Amérique du Nord, est la zone où le fret aérien se développe le moins en 2015 selon l’Association internationale du transport aérien (Iata).
De moins en moins de flux postaux
Poursuivant leur diminution, les flux postaux traités par les aéroports français reculent une nouvelle fois de 2,4 % à hauteur de 239.000 tonnes. En 2015, cette baisse est due pour l’essentiel à la chute de 16,5 % des places régionales tandis que les aéroports parisiens et d’Outre-Mer résistent avec des variations respectives de - 0,6 % et - 0,5 %.
Air France-KLM : une nouvelle année difficile pour le cargo
Entre 2008 et 2016, la flotte tout cargo du groupe Air France-KLM passera de 25 à 5 appareils. S’accompagnant en parallèle de baisses d’effectifs (- 8,8 % en 2015), cette réduction témoigne de l’ampleur de la restructuration menée par le transporteur dans sa division fret. À l’origine de 9 % de son chiffre d’affaires, soit 2,49 milliards d’euros, sa branche cargo accuse une perte d’exploitation de 245 millions d’euros dont 88 % due aux seules couvertures carburants ! Sans ces dernières, ses pertes d’exploitation se réduisent en revanche passant de 120 millions d’euros en 2012, à 42 millions d’euros en 2015 avec un point mort escompté en 2017. Selon le groupe Air France-KLM, deux raisons expliquent les difficultés de sa branche cargo : "La surcapacité due à la croissance des soutes des avions passagers et un environnement tarifaire dicté par des acteurs sans couverture carburant provoquant une pression continue sur les prix".
Entre 2008 et 2016, la flotte tout cargo du groupe Air France-KLM passera de 25 à 5 appareils. S’accompagnant en parallèle de baisses d’effectifs (- 8,8 % en 2015), cette réduction témoigne de l’ampleur de la restructuration menée par le transporteur dans sa division fret. À l’origine de 9 % de son chiffre d’affaires, soit 2,49 milliards d’euros, sa branche cargo accuse une perte d’exploitation de 245 millions d’euros dont 88 % due aux seules couvertures carburants ! Sans ces dernières, ses pertes d’exploitation se réduisent en revanche passant de 120 millions d’euros en 2012, à 42 millions d’euros en 2015 avec un point mort escompté en 2017. Selon le groupe Air France-KLM, deux raisons expliquent les difficultés de sa branche cargo : "La surcapacité due à la croissance des soutes des avions passagers et un environnement tarifaire dicté par des acteurs sans couverture carburant provoquant une pression continue sur les prix".