
© Éric Houri
"Le gouvernement appuie de tout son poids un processus de reprise", a déclaré le ministre Arnaud Montebourg devant l'assemblée générale des salariés de Petroplus à Petit-Couronne, réunie aux portes de l'usine, alors que le tribunal de commerce de Rouen doit se prononcer mardi 2 octobre sur le sort de l'entreprise. Le ministre a indiqué que le gouvernement ne pouvait pas "lui-même" relancer cette raffinerie de 550 salariés. "Il n'en a pas les aptitudes techniques et il n'en a pas les moyens financiers dans cette période de disette budgétaire", a-t-il souligné.
Sur le fond du dossier, Arnaud Montebourg a assuré que les offres déposées par les candidats à la reprise (Alafandi Petroleum Group, basé à Hong Kong, et NetOil dont le siège est à Dubaï) avaient connu "une amélioration" de leur contenu, au cours des dernières semaines. Il a indiqué en particulier que des financiers non européens pourraient appuyer le processus et qu'un contrat ponctuel de travail à façon permettant à la raffinerie de continuer de fonctionner pourrait être signé prochainement "avec un autre trader du pétrole". Celui-ci succéderait à Shell qui a permis, avec un contrat similaire, un redémarrage de la raffinerie en juin dernier.
Des échanges fructueux
L'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC a jugé "fructueux" les échanges avec le ministre dont elle avait réclamé avec insistance la venue sur le site. "Nous avons un seul objectif, sauver les emplois, l'industrie et relancer le raffinage en France", a déclaré Yvon Scornet, son porte-parole. Ouverte en 1929, cette raffinerie qui a longtemps appartenu à Shell a été placée en redressement judiciaire le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison mère suisse.
Sur le fond du dossier, Arnaud Montebourg a assuré que les offres déposées par les candidats à la reprise (Alafandi Petroleum Group, basé à Hong Kong, et NetOil dont le siège est à Dubaï) avaient connu "une amélioration" de leur contenu, au cours des dernières semaines. Il a indiqué en particulier que des financiers non européens pourraient appuyer le processus et qu'un contrat ponctuel de travail à façon permettant à la raffinerie de continuer de fonctionner pourrait être signé prochainement "avec un autre trader du pétrole". Celui-ci succéderait à Shell qui a permis, avec un contrat similaire, un redémarrage de la raffinerie en juin dernier.
Des échanges fructueux
L'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC a jugé "fructueux" les échanges avec le ministre dont elle avait réclamé avec insistance la venue sur le site. "Nous avons un seul objectif, sauver les emplois, l'industrie et relancer le raffinage en France", a déclaré Yvon Scornet, son porte-parole. Ouverte en 1929, cette raffinerie qui a longtemps appartenu à Shell a été placée en redressement judiciaire le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison mère suisse.