
© Vincent Calabrèse
Si le chiffre d'affaires du deuxième trimestre a reculé de 2,4 %, à 4 milliards de dollars, à cause d'une contraction du taux de fret moyen de 8,6 % sur la période (moins marquée pour le groupe que pour le reste du secteur eu égard à la présence très diversifiée du groupe), les volumes transportés par CMA CGM sont passés en un an de 2,7 millions d'EVP à 2,9 M EVP, progressant de 6,9 %.
L'armateur, qui a récemment cédé sa participation (49 %) dans l'opérateur portuaire Terminal Link, a enregistré un résultat d'exploitation (Ebit) de 418 millions de dollars au deuxième trimestre, en hausse de 7 % par rapport à l'an dernier. Sans cette vente, le résultat opérationnel s'élève à 172 millions de dollars.
Après une perte de 79 M USD millions au premier semestre 2012, CMA CGM a réalisé un bénéfice net de 364 M USD. Son chiffre d'affaires de 7,9 milliards USD a progressé de 1,7 % en un an.
L'armateur, qui a récemment cédé sa participation (49 %) dans l'opérateur portuaire Terminal Link, a enregistré un résultat d'exploitation (Ebit) de 418 millions de dollars au deuxième trimestre, en hausse de 7 % par rapport à l'an dernier. Sans cette vente, le résultat opérationnel s'élève à 172 millions de dollars.
Après une perte de 79 M USD millions au premier semestre 2012, CMA CGM a réalisé un bénéfice net de 364 M USD. Son chiffre d'affaires de 7,9 milliards USD a progressé de 1,7 % en un an.
"Entrée en Bourse d'ici 2020"
CMA CGM, qui vise une entrée en Bourse d'ici 2020, a récemment assaini sa structure financière après avoir traversé trois années de turbulences. Fin juin, le Fonds stratégique d'investissement (FSI) a enfin apporté l'enveloppe de 150 millions de dollars sous la forme d'obligations remboursables en actions (ORA).
Cette entrée au capital du FSI permet à l'armateur de renforcer ses fonds propres à 4,8 milliards de dollars, en hausse de 363 millions sur le trimestre.
Le groupe, qui était plombé par un lourd endettement, poursuit donc la réduction de sa dette financière. Au 30 juin, elle s'élevait à 3,8 milliards de dollars, en baisse de 385 millions par rapport au 31 mars.
Un troisième trimestre sur la même tendance
Outre la cession de Terminal Link au groupe chinois CMHI et l'arrivée du FSI tant attendue par le groupe, la décision de créer le "réseau P3", l'alliance opérationnelle signée avec les deux autres leaders du secteur (Maersk Line et MSC) est un des temps forts qui ont marqué le deuxième trimestre pour le groupe armatorial français. Une annonce qui a fait grand bruit dans le landernau de la ligne régulière puisque le projet, qui devrait voir le jour au printemps 2014, risque de déstabiliser les alliances existantes sur le trade Europe-Asie et perturber les stratégies des armateurs asiatiques face au consensus des trois géants européens. Reste à obtenir le feu vert des autorités réglementaires compétentes, autant en Europe qu'aux États-Unis.
Entre-temps, l'armateur marseillais table pour le troisième trimestre de l'année en cours sur "l'amélioration de sa performance opérationnelle liée à la maîtrise de ses coûts et de l'amélioration constatée des taux de fret". Aujourd'hui, le groupe marseillais exploite une flotte de 429 navires, dessert plus de 400 ports dans le monde et emploie 18.000 salariés.