Profitant du SITL Europe, Malherbe a présenté son bilan récent et dévoilé sa stratégie à venir. Tablant sur un chiffre d’affaires de 400 millions d’euros d’ici 2018, le groupe normand annonce de nouvelles croissances externes et des investissements en expertises humaines ainsi qu’en nouveaux outils d’exploitation.
À sa tête depuis 2001, Alain et Noël Samson ont influé un nouveau souffle au groupe Malherbe. Déclarant à l’époque un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros, il est devenu l’un des leaders français du transport routier de marchandises générales et sous température dirigée en lots et groupage. En l’espace d’une quinzaine d’années, ses recettes ont ainsi été multipliées par près de cinq pour s’établir à 230 millions d’euros l’an passé, en croissance de 5 % par rapport à 2014. "2015 a été une année de consolidation suite à l’intégration réussie d’entreprises reprises ces deux dernières années", précise Alain Samson son président. Sur la période, Malherbe a ainsi procédé à l’acquisition de Griset, LTD Duval, Codimas et BBC Transports. Confortant son maillage national autour désormais de 28 agences, ces croissances externes lui ont également apporté de nouvelles expertises. En sus de renforcer son cœur d’activité historique autour de l’agroalimentaire et la grande distribution, à l’origine de plus de 60 % de son chiffre d’affaires, le groupe s’est diversifié dans les produits pharmaceutiques, la distribution, le bâtiment et la logistique avec plus de 100.000 m2 exploités aujourd’hui. Dans le même temps, il a intégré et créé en 2015 près de 530 nouveaux emplois portant son effectif à 1.700 personnes.
400 millions d’euros d’ici 2018
Fort d’une flotte de 2.800 cartes grises dont 1.000 moteurs, le prestataire anticipe une nouvelle phase de développement. Pour l’exercice en cours, Alain et Noël Samson prévoient une augmentation de 9 % du chiffre d’affaires pour atteindre 250 millions d’euros, et visent les 400 millions d’euros d’ici 2018. "Nous réaliserons la moitié de cette progression en croissance organique et l’autre moitié en croissance externe", confient-ils. Capitalisant sur ses expertises historiques et nouvelles, Malherbe entend ainsi développer ses savoir-faire sur l’ensemble de son réseau national "en favorisant les prestations à valeur ajoutée et l’amélioration de la marge opérationnelle". Parmi les métiers ciblés, la logistique, le pilotage des flux pour le compte des clients, et la location de véhicules avec conducteur sont mis en avant. En termes d’investissements, les deux frères annoncent le passage de 100 % de la flotte à la norme Euro 6, et l’expérimentation de nouvelles motorisations dont gaz d’ici fin 2016. Cet effort s’accompagnera d’une veille dans le domaine des systèmes d’information. "Nous envisageons de recruter environ 600 nouveaux collaborateurs. L’effet de taille nous permettra de gagner en compétitivité", assure Alain Samson.
400 millions d’euros d’ici 2018
Fort d’une flotte de 2.800 cartes grises dont 1.000 moteurs, le prestataire anticipe une nouvelle phase de développement. Pour l’exercice en cours, Alain et Noël Samson prévoient une augmentation de 9 % du chiffre d’affaires pour atteindre 250 millions d’euros, et visent les 400 millions d’euros d’ici 2018. "Nous réaliserons la moitié de cette progression en croissance organique et l’autre moitié en croissance externe", confient-ils. Capitalisant sur ses expertises historiques et nouvelles, Malherbe entend ainsi développer ses savoir-faire sur l’ensemble de son réseau national "en favorisant les prestations à valeur ajoutée et l’amélioration de la marge opérationnelle". Parmi les métiers ciblés, la logistique, le pilotage des flux pour le compte des clients, et la location de véhicules avec conducteur sont mis en avant. En termes d’investissements, les deux frères annoncent le passage de 100 % de la flotte à la norme Euro 6, et l’expérimentation de nouvelles motorisations dont gaz d’ici fin 2016. Cet effort s’accompagnera d’une veille dans le domaine des systèmes d’information. "Nous envisageons de recruter environ 600 nouveaux collaborateurs. L’effet de taille nous permettra de gagner en compétitivité", assure Alain Samson.
