L'opérateur de terminaux portuaires chinois Cosco prévoit de construire un 4e terminal conteneurs au Pirée. L'investissement permettrait au port grec de rejoindre à terme le peloton des grands ports nord-européens.
Le groupe chinois Cosco, qui se trouve aux commandes des terminaux du Pirée mais également de l'entreprise grecque OLP, va déposer un plan directeur d'ici la fin du mois d'août pour son projet de construction d'un 4e terminal dans le port du Pirée. D'une capacité annuelle de 2,8 millions d'EVP, il permettrait au port hellénique de porter sa capacité globale de 4,9 M EVP (celle qu'il a affichée en 2018) à 10 M EVP. Un volume qui le placerait en compétition avec certains ports du Nord de l'Europe.
Construction sur la zone Keratsini
Le terminal conteneurisé n° 4 serait construit à l'emplacement actuel où se trouvent aujourd'hui les quais ro-ro sur la zone Keratsini. Il serait construit entre les terminaux à conteneurs actuels et le port central du Pirée, où sont opérés les car ferries et les navires de croisières.
Selon Alphaliner, le montant que Cosco devrait investir pour construire ce nouveau terminal n'est pas confirmé. "La somme de 300 millions d'euros dont la presse fait état n'est pas assez importante pour un terminal d'une capacité de 2,8 M EVP", indique le consultant parisien.
L'opérateur chinois devra attendre le feu vert de l'administration grecque pour son plan directeur. Alphaliner indique que le Comité grec chargé de la conception et du développement portuaire n'accorde pas systématiquement son accord à Cosco pour des raisons diverses. Il peut s'agir de motifs environnementaux ou archéologiques mais "la plupart des problèmes rencontrés par le gouvernement à l'encontre du groupe chinois résultent en réalité d'un lobbying politique contre sa domination croissante dans le port du Pirée", souligne-t-il.
Construction sur la zone Keratsini
Le terminal conteneurisé n° 4 serait construit à l'emplacement actuel où se trouvent aujourd'hui les quais ro-ro sur la zone Keratsini. Il serait construit entre les terminaux à conteneurs actuels et le port central du Pirée, où sont opérés les car ferries et les navires de croisières.
Selon Alphaliner, le montant que Cosco devrait investir pour construire ce nouveau terminal n'est pas confirmé. "La somme de 300 millions d'euros dont la presse fait état n'est pas assez importante pour un terminal d'une capacité de 2,8 M EVP", indique le consultant parisien.
L'opérateur chinois devra attendre le feu vert de l'administration grecque pour son plan directeur. Alphaliner indique que le Comité grec chargé de la conception et du développement portuaire n'accorde pas systématiquement son accord à Cosco pour des raisons diverses. Il peut s'agir de motifs environnementaux ou archéologiques mais "la plupart des problèmes rencontrés par le gouvernement à l'encontre du groupe chinois résultent en réalité d'un lobbying politique contre sa domination croissante dans le port du Pirée", souligne-t-il.
