
© Pierre Hebert
Le port à conteneurs en eaux profondes à Sao Tomé devrait voir le jour en 2016 ou 2017. C'est ce qu'a annoncé CMA CGM après une réunion le 11 mai avec le Premier ministre de Sao Tomé et Principe Patrico Trovoada. C'est Farid Salem, directeur de Terminal Link, filiale de l'armateur français, qui a livré cette estimation. "L'aspect financier avait été un obstacle à cause de la crise financière et économique mondiale mais pour le moment ce n'est plus le cas. C'est ce que nous avons annoncé au Premier ministre. Cet aspect-là est en voie de règlement dans le bon sens", a-t-il ajouté.
Trois ans de mise en sommeil
Le brésilien Odebrecht sera chargé de la réalisation de ce futur hub ouest africain du numéro trois mondiale de la ligne régulière, pour un montant prévu de 500 millions de dollars, a annoncé Farid Salem. Sao Tomé et Terminal Link ont signé un accord de concession en 2008 à Fernao Dias, au nord-est de l'île, mais les travaux qui devaient commencer en 2009 n'avaient jamais débuté. Le port a pour ambition de devenir une plate-forme de transbordement incontournable pour les flux en entrée et en sortie des ports du Golfe de Guinée ainsi que de toute la côte occidentale africaine.
Sao Tomé et Principe, archipel lusophone très pauvre sous perfusion de l'aide financière internationale, est l'un des rares pays du golfe de Guinée à ne pas avoir encore exploité de pétrole. Les forages réalisés en 2003 et 2007 dans des blocs situés dans la zone économique conjointe avec le Nigeria n'avaient pas donné les résultats escomptés. Sao Tomé espère cependant produire ses premiers barils de brut en 2014.
Trois ans de mise en sommeil
Le brésilien Odebrecht sera chargé de la réalisation de ce futur hub ouest africain du numéro trois mondiale de la ligne régulière, pour un montant prévu de 500 millions de dollars, a annoncé Farid Salem. Sao Tomé et Terminal Link ont signé un accord de concession en 2008 à Fernao Dias, au nord-est de l'île, mais les travaux qui devaient commencer en 2009 n'avaient jamais débuté. Le port a pour ambition de devenir une plate-forme de transbordement incontournable pour les flux en entrée et en sortie des ports du Golfe de Guinée ainsi que de toute la côte occidentale africaine.
Sao Tomé et Principe, archipel lusophone très pauvre sous perfusion de l'aide financière internationale, est l'un des rares pays du golfe de Guinée à ne pas avoir encore exploité de pétrole. Les forages réalisés en 2003 et 2007 dans des blocs situés dans la zone économique conjointe avec le Nigeria n'avaient pas donné les résultats escomptés. Sao Tomé espère cependant produire ses premiers barils de brut en 2014.