Baisse de la demande et normalisation des échanges internationaux, retour vers des capacités plus étendues qu'à l'époque où a sévi la congestion portuaire mondiale, prix des carburants poussé vers le haut par la guerre en Ukraine, inflation galopante dans de nombreux pays… Dans le secteur de la ligne régulière, la réduction de la demande s'étant déjà traduite par une chute rapide des taux de fret sur les principaux marchés tels que le Transpacifique et l'axe Asie-Europe, le marché de l'affrètement a, lui, suivi en décalage de quelques mois la tendance baissière.
À l'image des taux de fret spot qui, après avoir vécu une flambée qui aura duré dix-huit mois environ, ont retrouvé un niveau équivalent à de celui de 2019, le marché de l'affrètement a vu par la suite ses niveaux retomber fortement.
Une forte chute par rapport au niveau record de mars
Alors que le Shanghai Containerized Freight Index (SCFI), illustrant le marché des taux de fret spot, avait atteint un sommet de 5.109 points le 7 janvier de l'année, et le China Containerized Freight Index (CCFI, reflétant les taux négociés avec les transporteurs maritimes), un montant de 3.587 points le 11 février, l'indice des taux d'affrètement d'Alphaliner (ACI) avait atteint un peu plus tard en mars un sommet historique de 563 points.
Les SCFI et CCFI ont commencé à baisser en juin puis ont remonté légèrement avant de redescendre en juillet. En septembre, le premier indice a chuté pour s'établir à 2.800 points, atteignant la moitié de sa valeur record atteinte en janvier.
Malgré leur chute spectaculaire, les deux indices chinois se sont toutefois redressés en décembre, s'établissant à 1.107 points et 1.307 points. Mais le Nouvel An chinois (programmé le 22 janvier) et le volume élevé des stocks constitués en Occident devraient contribuer à une nouvelle baisse des taux en début d'année.
Pour tenter de freiner cette nouvelle tendance, les opérateurs de ligne régulière vont recourir de nouveau aux subterfuges du "slow steaming", du contournement par le cap de Bonne-Espérance et des "blank sailings" pour les liaisons en provenance d'Asie.
À l'image des taux de fret spot qui, après avoir vécu une flambée qui aura duré dix-huit mois environ, ont retrouvé un niveau équivalent à de celui de 2019, le marché de l'affrètement a vu par la suite ses niveaux retomber fortement.
Une forte chute par rapport au niveau record de mars
Alors que le Shanghai Containerized Freight Index (SCFI), illustrant le marché des taux de fret spot, avait atteint un sommet de 5.109 points le 7 janvier de l'année, et le China Containerized Freight Index (CCFI, reflétant les taux négociés avec les transporteurs maritimes), un montant de 3.587 points le 11 février, l'indice des taux d'affrètement d'Alphaliner (ACI) avait atteint un peu plus tard en mars un sommet historique de 563 points.
Les SCFI et CCFI ont commencé à baisser en juin puis ont remonté légèrement avant de redescendre en juillet. En septembre, le premier indice a chuté pour s'établir à 2.800 points, atteignant la moitié de sa valeur record atteinte en janvier.
Malgré leur chute spectaculaire, les deux indices chinois se sont toutefois redressés en décembre, s'établissant à 1.107 points et 1.307 points. Mais le Nouvel An chinois (programmé le 22 janvier) et le volume élevé des stocks constitués en Occident devraient contribuer à une nouvelle baisse des taux en début d'année.
Pour tenter de freiner cette nouvelle tendance, les opérateurs de ligne régulière vont recourir de nouveau aux subterfuges du "slow steaming", du contournement par le cap de Bonne-Espérance et des "blank sailings" pour les liaisons en provenance d'Asie.
«Un niveau demeurant deux fois plus élevé qu'avant la pandémie»
Alors que, pendant les neufs premiers mois de l'année, les taux de fret spot avaient perdu 45 % de leur valeur initiale, le marché de l'affrètement avait vu ses prix s'éroder au cours de la période de manière moins sévère. Il a fallu attendre le mois de septembre pour voir ses taux s'effondrer à leur tour. Ils ont chuté de 75 % comparé à leurs niveaux record atteints en mars, estime Alphaliner.
Bien qu'ayant enregistré une forte diminution, ce marché reste toutefois deux fois plus élevé qu'au début de la pandémie.
Selon le consultant parisien, si le marché de l'affrètement a baissé pour s'établir à un niveau très bas, il reste en effet pour l'heure "décent pour plusieurs tailles de navires". Mais les experts s'attendent à une nouvelle faiblesse en 2023. ils redoutent le retour du phénomène de surcapacité que l'on a connu pendant des années.