La crise sanitaire du Covid-19 a mis en lumière la fragilité des chaînes d’approvisionnement organisées en flux tendus et a accéléré certaines tendances comme l’omnicanalité et l’e-commerce en particulier. Pour Prologis et d’autres experts de la logistique, l’une des conséquences de la pandémie sera un réajustement des niveaux de stocks pour renforcer la résilience des supply chain sur l’ensemble de leurs maillons. Encouragée par des taux d’intérêt bas, cette tendance se traduirait par une augmentation globale de 5 à 10 % des niveaux de stocks et par un besoin supplémentaire en surfaces logistiques de grande taille. Aux États-Unis, ce besoin est estimé à 26 à 52 millions de m2 !
Progression du e-commerce
La croissance du e-commerce devrait booster également la demande d’immobilier logistique. Elle serait alimentée par de nouvelles filières de ventes en ligne dans le secteur de l’alimentaire par exemple ainsi que par la progression de secteurs où elles sont déjà bien établies : habillement, électronique, électroménager, etc. Aux États-Unis, cette demande est estimée à 13 à 17 millions de m2. Les bâtiments recherchés seraient de plus petite taille, centrés sur la logistique urbaine, et localisés à proximité des bassins de consommation.
Selon Prologis, l’augmentation des stocks et la croissance du e-commerce seraient à l’origine d’un besoin en nouvelles surfaces logistiques de 35 millions de m2 au cours des trois prochaines années sur le territoire américain. Une évolution analogue est attendue en Europe.
Progression du e-commerce
La croissance du e-commerce devrait booster également la demande d’immobilier logistique. Elle serait alimentée par de nouvelles filières de ventes en ligne dans le secteur de l’alimentaire par exemple ainsi que par la progression de secteurs où elles sont déjà bien établies : habillement, électronique, électroménager, etc. Aux États-Unis, cette demande est estimée à 13 à 17 millions de m2. Les bâtiments recherchés seraient de plus petite taille, centrés sur la logistique urbaine, et localisés à proximité des bassins de consommation.
Selon Prologis, l’augmentation des stocks et la croissance du e-commerce seraient à l’origine d’un besoin en nouvelles surfaces logistiques de 35 millions de m2 au cours des trois prochaines années sur le territoire américain. Une évolution analogue est attendue en Europe.
« La filière logistique s’oppose à la proposition de moratoire sur les projets d’entrepôts en France »
Ces analyses croisent les projections d’Arthur Loyd Logistique sur le marché des entrepôts livrés en blanc en France. Entre 2020 et 2021, il estime que près d’un million de mètres carrés en blanc y seront disponibles autour de deux modèles : des bâtiments de grande taille et des surfaces plus modestes, adaptées à la distribution urbaine. Ces perspectives pourraient être remises en cause toutefois avec l’application du Plan Biodiversité qui prévoit un objectif « Zéro artificialisation nette ».
Le projet de loi de finances rectificatif débattu actuellement au parlement contient d’ailleurs une proposition de moratoire sur les projets d’entrepôts liés aux activités e-commerce en particulier. Cette proposition est combattue par l’Union TLF et l’ASLOG. "Les projets de sites logistiques sont justifiés par l’élargissement des gammes de produits, la nécessité de massifier les flux transportés et de livrer rapidement à moindre coût", rappelle TLF. Selon l'association, l’interdiction d’aménager de nouveaux entrepôts en France au service d’une distribution de plus en plus multicanale conduirait à faire "acheminer et livrer les mêmes produits depuis nos frontières par une multitude de transporteurs sans massification ni optimisation avec pour conséquence de doubler au minimum l’empreinte carbone liée".
Le projet de loi de finances rectificatif débattu actuellement au parlement contient d’ailleurs une proposition de moratoire sur les projets d’entrepôts liés aux activités e-commerce en particulier. Cette proposition est combattue par l’Union TLF et l’ASLOG. "Les projets de sites logistiques sont justifiés par l’élargissement des gammes de produits, la nécessité de massifier les flux transportés et de livrer rapidement à moindre coût", rappelle TLF. Selon l'association, l’interdiction d’aménager de nouveaux entrepôts en France au service d’une distribution de plus en plus multicanale conduirait à faire "acheminer et livrer les mêmes produits depuis nos frontières par une multitude de transporteurs sans massification ni optimisation avec pour conséquence de doubler au minimum l’empreinte carbone liée".