
© Éric Houri
Selon la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA), qui a publié récemment les chiffres annuels du marché pour 2011 à l'occasion de l'assemblée générale de l'Iumi, les cotisations en assurance des marchandises transportées ont bénéficié en 2011 de l'embellie du commerce mondial observée l'année d'avant. Elles ont atteint ainsi 882,6 millions d'euros en 2011, en progression de 5,5 % par rapport à 2010. Sur l'exercice 2011, cette évolution, qui tient compte des activités des assureurs dont les portefeuilles sont plus particulièrement orientés à l'international (hors Union Européenne), s'est limitée à une progression de 1,8 %.
Le secteur aviation en baisse
De leur côté, les cotisations liées à l'assurance des corps de navires ont évolué moins vite. En effet, leur croissance s'est élevée à 1,4 % en 2011 pour un total de 629,4 millions d'euros. D'autre part, avec un total de 542,4 millions d'euros, soit une diminution de 5,8 % par rapport à 2010, le secteur aviation est la seule branche de transports à connaître un chiffre d'affaires en baisse. Enfin, bien que concernant peu les professionnels du transport, le spatial, que la FFSA continue d'intégrer dans le montant assurance maritime et transports, a vu son chiffre d'affaires bondir de 13 % par rapport à 2010, avec un total de 103 millions d'euros en 2011 contre 91 millions d'euros l'année précédente. En termes de répartition du marché, les marchandises transportées ont représenté la branche majoritaire du secteur, avec 41 % des cotisations de l'assurance transports. Vient ensuite l'assurance des corps de navires, avec 29 % des cotisations, puis l'aviation, avec 25 % des cotisations. Enfin, le spatial concentre 5 % des cotisations. Toujours selon la fédération, l'ensemble des cotisations de l'assurance transports représente 5 % du total des cotisations des dommages aux biens et responsabilités des professionnels (affaires directes France) en 2011, et 1,6 % de l'ensemble des encaissements non-vie.
Dans le secteur maritime, le ratio sinistres à primes s’établit à 69 % en fin de deuxième année pour l’exercice 2010 et à 70 % en fin de première année pour 2011, indique la fédération. En assurance aviation, après une année 2008 caractérisée par une sinistralité élevée sous l’effet de plusieurs catastrophes aériennes importantes, "le rapport sinistres à primes des années suivantes apparaît, aux yeux des auteurs de la note, moins dégradé". Il s’établit de fait à 77 % en fin de première année pour 2011, contre 76 % en 2010.
Le secteur aviation en baisse
De leur côté, les cotisations liées à l'assurance des corps de navires ont évolué moins vite. En effet, leur croissance s'est élevée à 1,4 % en 2011 pour un total de 629,4 millions d'euros. D'autre part, avec un total de 542,4 millions d'euros, soit une diminution de 5,8 % par rapport à 2010, le secteur aviation est la seule branche de transports à connaître un chiffre d'affaires en baisse. Enfin, bien que concernant peu les professionnels du transport, le spatial, que la FFSA continue d'intégrer dans le montant assurance maritime et transports, a vu son chiffre d'affaires bondir de 13 % par rapport à 2010, avec un total de 103 millions d'euros en 2011 contre 91 millions d'euros l'année précédente. En termes de répartition du marché, les marchandises transportées ont représenté la branche majoritaire du secteur, avec 41 % des cotisations de l'assurance transports. Vient ensuite l'assurance des corps de navires, avec 29 % des cotisations, puis l'aviation, avec 25 % des cotisations. Enfin, le spatial concentre 5 % des cotisations. Toujours selon la fédération, l'ensemble des cotisations de l'assurance transports représente 5 % du total des cotisations des dommages aux biens et responsabilités des professionnels (affaires directes France) en 2011, et 1,6 % de l'ensemble des encaissements non-vie.
Dans le secteur maritime, le ratio sinistres à primes s’établit à 69 % en fin de deuxième année pour l’exercice 2010 et à 70 % en fin de première année pour 2011, indique la fédération. En assurance aviation, après une année 2008 caractérisée par une sinistralité élevée sous l’effet de plusieurs catastrophes aériennes importantes, "le rapport sinistres à primes des années suivantes apparaît, aux yeux des auteurs de la note, moins dégradé". Il s’établit de fait à 77 % en fin de première année pour 2011, contre 76 % en 2010.
"Évolution limitée de la sinistralité"
De son côté, le cabinet d'audit et de conseil PricewaterhouseCoopers (PWC) souligne que les résultats techniques des assureurs corps sont négatifs depuis quinze ans et indique pour 2012 que "les pertes supplémentaires dues au naufrage du "Costa Concordia" ainsi qu'à plusieurs pertes totales survenues au cours du premier trimestre rappelle l'important déséquilibre du marché du corps navires". En matière de facultés (marchandises transportées), l'étude explique que les marges techniques des assureurs cargo sont sensiblement meilleures mais restent conditionnées à la conjoncture économique incertaine. PWC attribue la croissance globale du chiffre d'affaires du premier semestre de 2012 à l'augmentation de la flotte mondiale, à la progression des échanges commerciaux et du transport maritime ainsi qu'au prix des matières premières. Les principaux acteurs du secteur sont, selon l'étude, "les courtiers, les sociétés d'assurance multi-branches (telles qu'Axa, Allianz ou Generali) qui disposent de départements assurance maritime et transport, des spécialistes tels que Covéa, Groupama Transport (racheté par Helvetia) ainsi que les mutuelles professionnelles régionales". Enfin, "le marché français se distingue par la présence de nombreux acteurs étrangers de l'assurance maritime". Il est difficile d'ignorer la présence de CNA, Royal and Sun Alliance et Liberty Mutual.