
© Éric Houri
En toile de fond de la manifestation baptisée "Rencontre des acteurs économiques", la seconde du genre en un an, les quelque 400 représentants de la sphère économique se sont réunis pour apporter leur soutien à un concept relancé en 2008 par Nicolas Sarkozy, s’appuyant sur les travaux de l’urbaniste Antoine Grumbach : faire de Paris une mégalopole à l’échelle mondiale en orientant résolument la capitale vers ses ports normands via l’axe séquanien. Nommé par le précédent gouvernement au poste de commissaire général au développement de la vallée de la Seine et présent à Versailles, Antoine Rufenacht ne pouvait qu’applaudir cette démarche. Tout en restant très discret tant le devenir de sa fonction apparaît incertain après le résultat des derniers scrutins nationaux.
Grand bassin hydrologique
Alors faut-il évoquer l’axe Seine, Seine Gateway, Haropa à l’image du GIE interportuaire né en janvier dernier ou Paris-Seine-Normandie comme le préconisent les présidents de CCIT ou CCIR qui ne manquent pas également de vouloir "mettre les entreprises sur le devant de la Seine" ? Pour Antoine Grumbach, c’est la notion de "grand bassin hydrologique" qui doit s’imposer. L’urbaniste qui, grâce à ses travaux sur le "Grand Paris", vient de décrocher le marché de maîtrise d’œuvre sur le "Grand Moscou", redoute que des projets tels le canal Seine-Nord Europe, la ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN) ou encore la plate-forme multimodale d’Achères ne "passent à la trappe". Il déplore "la carence actuelle en matière d’aménagement du territoire". Il se montre péremptoire et convaincu : "Paris-Seine-Normandie est un grand projet national, une initiative fondamentale". Et s’adressant à l’auditoire : "Sans vous, rien ne se fera".
Grand bassin hydrologique
Alors faut-il évoquer l’axe Seine, Seine Gateway, Haropa à l’image du GIE interportuaire né en janvier dernier ou Paris-Seine-Normandie comme le préconisent les présidents de CCIT ou CCIR qui ne manquent pas également de vouloir "mettre les entreprises sur le devant de la Seine" ? Pour Antoine Grumbach, c’est la notion de "grand bassin hydrologique" qui doit s’imposer. L’urbaniste qui, grâce à ses travaux sur le "Grand Paris", vient de décrocher le marché de maîtrise d’œuvre sur le "Grand Moscou", redoute que des projets tels le canal Seine-Nord Europe, la ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN) ou encore la plate-forme multimodale d’Achères ne "passent à la trappe". Il déplore "la carence actuelle en matière d’aménagement du territoire". Il se montre péremptoire et convaincu : "Paris-Seine-Normandie est un grand projet national, une initiative fondamentale". Et s’adressant à l’auditoire : "Sans vous, rien ne se fera".
"Les entreprises sur le devant de la Seine"
Reste que, dans un contexte socio-économique délicat, la balle est désormais dans le camp des politiques. En mai 2010 au Havre, une première grand-messe avait réuni les grands élus sur le thème "Paris-Rouen-Le Havre : Seine d’avenir". Un an plus tard, c’est Laurent Fabius qui recevait au Zénith de l’agglomération rouennaise. Le slogan était alors "Axe Seine : acte II". Que nous réserve l’acte III de la trilogie ? Réponse le 22 novembre prochain chez le maire de Paris.