
Mouvement social dans des ports de la côte Ouest des États-Unis en raison de discussions sur le nouveau contrat de travail des dockers © Port of Los Angeles
Plusieurs constructeurs automobiles japonais ont indiqué mercredi 18 février avoir été contraints d'ajuster leur production en raison d'un mouvement social dans des ports de la côte Ouest des États-Unis, qui perturbe les livraisons de pièces. Honda Motor, le plus affecté par la situation, a ainsi décidé de réduire cette semaine de 20.000 unités sa production de véhicules dans quatre usines aux États-Unis et au Canada, essentiellement des berlines Accord et compactes Civic, selon un porte-parole du groupe interrogée à Tokyo. "Nous avons tenté de nous approvisionner par d'autres biais, notamment par voie aérienne", mais cela n'a pas suffi à compenser le net ralentissement des livraisons par mer du fait de la poursuite du conflit, a-t-il expliqué. Le numéro trois nippon a produit l'an passé environ 1,66 million d'unités en Amérique du Nord. Son rival Toyota - qui a vu sur la même période 1,98 million de voitures sortir de ses usines aux États-Unis, Mexique et Canada - a pour sa part dû "ajuster les heures supplémentaires dans la région, du fait des retards dans l'acheminement des pièces venues de l'étranger". Le géant de la région de Nagoya procède lui aussi à des expéditions par air "afin de minimiser les perturbations", tout comme Nissan qui dit y avoir recours de manière "limitée" pour transporter des pièces automobiles d'Asie vers les États-Unis, où il a fabriqué près de 950.000 automobiles en 2014. Les deux constructeurs relativisent cependant les conséquences de ce mouvement sur leur activité.
"Nous n'avons pas vu d'impact significatif sur nos opérations d'import/export de véhicules", assure-t-on chez Toyota. Même discours du côté de Nissan qui assure se fournir sur place "dans une proportion élevée". Selon le quotidien économique "Nikkei", 40% des importations américaines accostent dans des ports de la côte Ouest, où des discussions sur le nouveau contrat de travail des dockers achoppent depuis de longues semaines, ce qui s'est traduit selon leurs employeurs par un fort recul de la productivité. Ce mouvement social a également entraîné une pénurie de frites au Japon, poussant les chaînes américaines McDonald's et KFC (Kentucky Fried Chicken, filiale du groupe Yum Brands), à rationner leurs clients dans l'archipel.
"Nous n'avons pas vu d'impact significatif sur nos opérations d'import/export de véhicules", assure-t-on chez Toyota. Même discours du côté de Nissan qui assure se fournir sur place "dans une proportion élevée". Selon le quotidien économique "Nikkei", 40% des importations américaines accostent dans des ports de la côte Ouest, où des discussions sur le nouveau contrat de travail des dockers achoppent depuis de longues semaines, ce qui s'est traduit selon leurs employeurs par un fort recul de la productivité. Ce mouvement social a également entraîné une pénurie de frites au Japon, poussant les chaînes américaines McDonald's et KFC (Kentucky Fried Chicken, filiale du groupe Yum Brands), à rationner leurs clients dans l'archipel.