Le nickel et le café à la peine, l’or indécis

Les cours du nickel et du café étaient en chute libre la semaine dernière, tandis que ceux de l’or ont fini en légère baisse malgré une tendance haussière.
Le cours du nickel a dégringolé sur le London Metal Exchange (LME) après avoir grimpé en début de semaine dernière.
Le 15 novembre, le nickel a franchi la barre des 30.000 dollars la tonne, culminant à 31.275 dollars, son plus haut depuis mai.
Le prix du métal a "d'abord grimpé en flèche en raison des inquiétudes liées à l'offre en début de semaine, avant de corriger le tir mercredi et de plonger tout aussi rapidement", expliquent les analystes de Commerzbank.
Le 18 novembre, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s'échangeait à 25.835 dollars, contre 26.925 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le LME a annoncé la semaine passée sa décision de ne pas interdire les métaux en provenance de Russie. Ainsi, la Bourse des métaux "reconnaît que les stocks de métal russe dans les entrepôts pourraient bien augmenter au cours des prochains mois", a-t-elle fait savoir.
De quoi "apporter un certain soulagement sur les marchés du nickel et de l'aluminium en particulier", la Russie étant un fournisseur important sur ces marchés, représentant respectivement 15 % et 6 % de la production mondiale, expliquent les analystes de Commerzbank.
Mais le mouvement spécifique du nickel sur la semaine s'explique par la réduction de la production dans la mine de Goro en Nouvelle-Calédonie, cumulée à de fausses informations sur un incendie dans une fonderie de nickel en Indonésie. L'usine a rapidement démenti ces informations, calmant les cours.
"Cette forte réaction est toutefois le signe d'une faible liquidité du marché, ce qui rend le prix du nickel susceptible de subir des fluctuations plus prononcées", soulignent les analystes de Commerzbank.
En marge du sommet du G20 à Bali, l'Indonésie a préconisé la création d'un cartel de producteurs de nickel pour leur permettre "de tirer un rendement optimal de l'industrie des véhicules électriques et de répartir équitablement les recettes entre les pays producteurs", ont-ils également noté.
Le projet a cependant peu de chances d'aboutir selon eux, les intérêts des pays concernés divergeant trop.

Le métal jaune hésite

Le prix de l'or a perdu de son élan la semaine dernière, finissant en baisse après avoir culminé le 15 novembre à un plus haut depuis mi-août, le métal jaune continuant d'évoluer à l'inverse du billet vert.
Les paris des investisseurs sur une Réserve fédérale américaine (Fed) moins agressive ont en effet fait baisser le dollar sur les dernières semaines.
Comme la devise américaine fait référence sur le marché aurifère, sa baisse rend les lingots plus abordables pour les investisseurs utilisant d'autres monnaies.
L'once d'or coûtait 1.757,16 dollars le 18 novembre, contre 1.771,24 dollars sept jours plus tôt en fin d'échanges.
Malgré la correction sur les dernières séances, la tendance reste à la hausse "car les signes que l'inflation commence à s'essouffler aux États-Unis réduisent la nécessité d'agir vite pour la Fed", estime Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Hors marchés financiers, la demande a été dopée en octobre en Inde, deuxième acheteur mondial, par les festivals et les mariages en octobre, souligne le Conseil mondial de l'or (CMO).
"La saison des festivités a coïncidé avec des prix bas sur le marché mondial, ce qui a dopé la demande", commente Mukesh Kumar, du CMO.

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