
© Port de Noumea
Le Port autonome de Nouvelle-Calédonie a vu en 2012 son trafic augmenter significativement de 3,8 %. Avec 5,39 millions de tonnes, il surpasse même son précédent record qui datait de 2010.
Cette évolution est essentiellement le fruit de la hausse d'activité de la Société le nickel (SLN), tandis que le trafic de marchandises diverses à l'import, indicateur de l'évolution de la consommation locale, a reculé de 2,7 % pour atteindre 570.798 tonnes.
Ainsi, la hausse du trafic général est largement imputable au bond de 26,7 % des vracs liquides importés (725.636 tonnes), lui-même dû à une augmentation des besoins de la seule société sur l'île transformant le nickel – qui utilise du fioul lourd pour alimenter ses fours en énergie – et à un phénomène de reconstitution des stocks par les opérateurs pétroliers, selon le service statistiques du port.
Les conteneurs constants
Le premier port d'Outre-Mer en tonnage doit ce statut à l'activité liée au nickel, qui lui fournit de manière directe plus de 60 % de son trafic total, entre les déchargements de minerai et les chargements de produits semi-finis. Les deux nouvelles usines de transformation de nickel en construction ne devraient pas changer la donne car Vale Inco au sud et Xstrata au nord utiliseront des ports privés.
Premier trafic du Port autonome de Nouvelle-Calédonie (PANC) du fait de l’activité minière, les vracs solides ont atteint les 3,72 Mt (+1,4 %). Dans le détail, les flux entrants de clinker ont terminé en forte baisse l'année dernière (- 15,7 %, 99.740 tonnes), traduisant un ralentissement sensible de la cadence dans le bâtiment en Nouvelle-Calédonie. Au contraire, celui de charbon, lui aussi importé pour les besoins de SLN, a augmenté de 13,6 %, à 324.845 tonnes.
Cette évolution est essentiellement le fruit de la hausse d'activité de la Société le nickel (SLN), tandis que le trafic de marchandises diverses à l'import, indicateur de l'évolution de la consommation locale, a reculé de 2,7 % pour atteindre 570.798 tonnes.
Ainsi, la hausse du trafic général est largement imputable au bond de 26,7 % des vracs liquides importés (725.636 tonnes), lui-même dû à une augmentation des besoins de la seule société sur l'île transformant le nickel – qui utilise du fioul lourd pour alimenter ses fours en énergie – et à un phénomène de reconstitution des stocks par les opérateurs pétroliers, selon le service statistiques du port.
Les conteneurs constants
Le premier port d'Outre-Mer en tonnage doit ce statut à l'activité liée au nickel, qui lui fournit de manière directe plus de 60 % de son trafic total, entre les déchargements de minerai et les chargements de produits semi-finis. Les deux nouvelles usines de transformation de nickel en construction ne devraient pas changer la donne car Vale Inco au sud et Xstrata au nord utiliseront des ports privés.
Premier trafic du Port autonome de Nouvelle-Calédonie (PANC) du fait de l’activité minière, les vracs solides ont atteint les 3,72 Mt (+1,4 %). Dans le détail, les flux entrants de clinker ont terminé en forte baisse l'année dernière (- 15,7 %, 99.740 tonnes), traduisant un ralentissement sensible de la cadence dans le bâtiment en Nouvelle-Calédonie. Au contraire, celui de charbon, lui aussi importé pour les besoins de SLN, a augmenté de 13,6 %, à 324.845 tonnes.
"Le nickel fournit au port plus de 60 % de son trafic"
Le minerai de nickel en vrac, extrait dans l'île, puis acheminé par mer jusqu'à l'usine de Nouméa, a atteint 3,262 Mt (+ 1,3 %). En 2012, SLN a surtout augmenté ses exportations de produits issus de la transformation de ce métal (grenailles de ferronickel et mattes de nickel) pour totaliser 199.000 tonnes de produits semi-finis conteneurisés (+ 16 %), expédiés vers l’Europe, les États-Unis et l’Afrique du Sud.
En tout, 262.034 tonnes de marchandises diverses ont quitté le PANC pour l'extérieur. Le total entrées et sorties atteint les 938.631 tonnes (- 0,8 %), dont un peu plus de 98.000 tonnes de trafic intérieur. Équilibré par les exportations de nickel, le fret conteneurisé général est finalement constant en tonnage, à 728.255 tonnes (- 0,1 %) tandis qu'il a crû en nombre de boîtes de 3,4 %, à 95.854 EVP.