Le nickel, l'or vert de la Nouvelle-Calédonie

Le minerai de nickel constitue avec les transferts publics de l'État la principale richesse de l'économie de la Nouvelle-Calédonie, dont la santé est très dépendante du cycle des cours de cette matière première.
On le surnomme le Roi Nick, tant le nickel incarne un personnage prédominant de la vie du Caillou, qui a marqué son histoire, sa démographie, son développement mais aussi ses paysages, saignés par l'extraction minière.       
L'île abrite, selon l'USGS (United States Geological Survey), 9 % des réserves mondiales, et se situe au sixième rang des producteurs.        
Opérateur historique du nickel calédonien, la Société Le Nickel (SLN), filiale du français Eramet, dont l'usine métallurgique se trouve à l'entrée de Nouméa, a longtemps été le seul maître à bord de cette industrie.       
Dans les années 2010, deux autres usines métallurgiques sont entrées en production et sont toujours en phase de montée en puissance.        
Koniambo, au nord de la Grande-Terre, que le Premier ministre, Édouard Philippe, a visité en décembre 2017, est détenu à 51 % par la SMSP, société minière des indépendantistes de la province Nord, et à 49 % par le géant anglo-suisse Glencore.        
Au sud, le brésilien Vale exploite le vaste gisement de Goro dans une unité utilisant un procédé de traitement chimique innovant, qui a été confronté à de nombreuses péripéties techniques et à l'hostilité des populations locales.

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