C'était attendu, le trafic du Grand Port maritime de La Réunion a fait un bond en avant depuis le début de l'année. Au cours sept premiers mois de 2016, le trafic du premier GPM d'Outre-Mer a crû de 18 % pour atteindre 3,131 millions de tonnes, selon les chiffres provisoires communiqués par l'établissement public. La performance est d'autant plus remarquable que ce chiffre ne prend pas en compte les effets sur les volumes portuaires de la construction de la nouvelle route du littoral.
L'effet hub de CMA CGM
Ce résultat a été en grande partie favorisé par le décollage du secteur du conteneur, conséquence du
positionnement de Port Réunion comme hub régional depuis le 1er janvier 2016. Celui-ci bénéficie de nouvelles infrastructures et des nouveaux outils de manutention, en plus de l'augmentation des capacités proposées par CMA CGM.
En nombre d'unités de chargement manutentionnées, le volume a ainsi progressé de 32 %. Il s’établit à 184.900 EVP. En tonnage, la hausse est supérieure et atteint 40 % (1,782 Mt).
L'effet hub de CMA CGM
Ce résultat a été en grande partie favorisé par le décollage du secteur du conteneur, conséquence du
positionnement de Port Réunion comme hub régional depuis le 1er janvier 2016. Celui-ci bénéficie de nouvelles infrastructures et des nouveaux outils de manutention, en plus de l'augmentation des capacités proposées par CMA CGM.
En nombre d'unités de chargement manutentionnées, le volume a ainsi progressé de 32 %. Il s’établit à 184.900 EVP. En tonnage, la hausse est supérieure et atteint 40 % (1,782 Mt).
"Le trafic de transbordement a plus que doublé sur les sept premiers mois"
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Illustrant la portée de la nouvelle stratégie, le trafic de transbordement a plus que doublé, à 643.800 tonnes (+ 140 %) pour 42.600 EVP. Cette activité a apporté quelque 25.000 EVP sur les 45.000 EVP gagnés par le port sur les sept premiers mois.
Les autres segments en baisse
Sur le plan général, cette poussée du conteneur compense très largement le repli des autres segments de trafic. Ainsi, les vracs solides ont vu leurs volumes diminuer de 3 %, à 780.800 tonnes, avec de grands contrastes. Car si le sucre à l'export a connu une forte croissance (+ 50 %, à 83.750 tonnes), c'est le contraire pour les importations de ciment (- 45 %, à 27.000 tonnes) et de clinker (- 35 %, à 90.500 tonnes). Les céréales (+ 8 % à 155.600 tonnes) et le charbon (+ 2 %, à 413.900 tonnes) ont vu eux aussi leurs volumes augmenter.
Les vracs liquides sont sur la même tendance que les solides, reculant de 2 % sur les sept premiers mois de l'année, à 509.300 tonnes. Les tendances sont opposées pour le gasoil (- 5 %, à 236.980 tonnes) et le GPL (+ 5 %, à 12.200 tonnes). L'essence et le kérosène sont stables, avec une perte de 1 % pour le premier (56.100 tonnes) et un gain de 1 % pour le second (98.000 tonnes).
Les marchandises diverses non conteneurisées ont progressé de 9 %, pour un tonnage global de 58.600 tonnes. Le trafic de véhicules est stable en nombre (18.873 unités) malgré sa diminution de 5 % en tonnage. La plus forte croissance a été enregistrée par le fret conventionnel (+ 29 %, à 29.000 tonnes).
De son côté, le trafic de passagers s'est repris grâce à la forte croissance de la croisière avec 43.280 passagers comptabilisés en entrée et en sortie (+ 65 %). Enfin, le nombre d’escales de navires a atteint 792 sur la période, soit une progression de + 33 % par rapport à 2015.