Selon les dernières statistiques du ministère en charge des Transports, 84,3 % de la flotte de transport française bat pavillon Rif, 13,6 % bat pavillon Métropole-Dom, 0,8 % celui de Polynésie française, 0,3 % bat celui de Nouvelle-Calédonie et 1 % celui de Wallis et Futuna.
La flotte pétrolière et gazière représente une jauge brute cumulée de 2,4 M UMS et une capacité d’emport de plus de 4,1 millions de tonnes de port en lourd (Mtpl).
Concernant la flotte pétrolière, 3,23 Mtpl relèvent des obligations de pavillon découlant de l'article L631-1 du code de l'énergie. La plupart des navires du segment sont immatriculés au Rif et seuls cinq transporteurs de produits sont inscrits au premier registre national. Au cours du premier semestre, trois entrées et trois sorties ont été comptabilisées dans le secteur par la Mission de la flotte du ministère.
Le "Sandviken", entré en avril et le "Skutevtken", arrivé en juin, sont deux transporteurs neufs de produits pétroliers d'une jauge brute de 9.385 UMS et d'un port en lourd de 12.800 tonnes. Construits par les chantiers DAE Sun Shipbuilding & Engineering, en Corée du Sud. Ils sont immatriculés au Rif au profit de V Ships France. Pour Euronav, le "Sonia" a été immatriculé au Rif en janvier 2018. Ce VLCC, construit en Corée du Sud en 2012, affiche une jauge brute de 164.641 UMS et un port en lourd de 322.000 tonnes. Il s'agit de l'ex-"Maersk Sonia", qui naviguait sous pavillon belge.
62 navires de charge mi-2018
Fin décembre 2017, le "Flandre", un navire citerne spécialisé dans le pétrole brut de l'armement Euronav, a été vendu à des intérêts néerlandais. Il affichait une jauge brute de 159.016 UMS et un port en lourd de 305.704 tonnes. Il bat pavillon des Bahamas et s'appelle désormais "Flan". Quant au "Cape Linboh", transporteur de produits pétroliers de ST Management, est sorti en février de la flotte française au profit du pavillon luxembourgeois. Il affichait une jauge brute de 8.935 UMS. Enfin le "Summit Terra", transporteur de GPL de l'armement Geogas Maritime, d’une jauge brute de 46.613 UMS, est sorti le 1er août 2018 et bat pavillon du Liberia sous le nom de "Sea Dolphin". L'administration mentionne également, au cours du premier semestre 2018, le passage du "Florence" B" (Biomar) du registre Métropole-Dom au Rif.
La flotte pétrolière et gazière représente une jauge brute cumulée de 2,4 M UMS et une capacité d’emport de plus de 4,1 millions de tonnes de port en lourd (Mtpl).
Concernant la flotte pétrolière, 3,23 Mtpl relèvent des obligations de pavillon découlant de l'article L631-1 du code de l'énergie. La plupart des navires du segment sont immatriculés au Rif et seuls cinq transporteurs de produits sont inscrits au premier registre national. Au cours du premier semestre, trois entrées et trois sorties ont été comptabilisées dans le secteur par la Mission de la flotte du ministère.
Le "Sandviken", entré en avril et le "Skutevtken", arrivé en juin, sont deux transporteurs neufs de produits pétroliers d'une jauge brute de 9.385 UMS et d'un port en lourd de 12.800 tonnes. Construits par les chantiers DAE Sun Shipbuilding & Engineering, en Corée du Sud. Ils sont immatriculés au Rif au profit de V Ships France. Pour Euronav, le "Sonia" a été immatriculé au Rif en janvier 2018. Ce VLCC, construit en Corée du Sud en 2012, affiche une jauge brute de 164.641 UMS et un port en lourd de 322.000 tonnes. Il s'agit de l'ex-"Maersk Sonia", qui naviguait sous pavillon belge.
62 navires de charge mi-2018
Fin décembre 2017, le "Flandre", un navire citerne spécialisé dans le pétrole brut de l'armement Euronav, a été vendu à des intérêts néerlandais. Il affichait une jauge brute de 159.016 UMS et un port en lourd de 305.704 tonnes. Il bat pavillon des Bahamas et s'appelle désormais "Flan". Quant au "Cape Linboh", transporteur de produits pétroliers de ST Management, est sorti en février de la flotte française au profit du pavillon luxembourgeois. Il affichait une jauge brute de 8.935 UMS. Enfin le "Summit Terra", transporteur de GPL de l'armement Geogas Maritime, d’une jauge brute de 46.613 UMS, est sorti le 1er août 2018 et bat pavillon du Liberia sous le nom de "Sea Dolphin". L'administration mentionne également, au cours du premier semestre 2018, le passage du "Florence" B" (Biomar) du registre Métropole-Dom au Rif.
"Une flotte de charge à l'équilibre"
La flotte dite "de charge" comptait 62 navires au 1er juillet 2018 pour un total de jauge brute de plus de 2,6 M UMS et une capacité d’emport de 2,6 Mtpl. Une entrée pour une sortie a été enregistrée au cours du premier semestre de l'année. Le "Polarfront", ancien navire météorologique, d’une jauge brute de 927 UMS, est passé de la flotte de services maritimes à la flotte de transport. Après sa transformation pour l'armement Latitude Blanche, il est devenu un cargo mixte qui peut transporter jusqu'à 12 passagers. L'"Aranui 3", cargo mixte de l'armement CPTM (Cie Polynésienne de Transport maritime), d’une jauge brute de 7.325 UMS, est sorti fin 2016 sous le nom de M2, pavillon des Îles Caïman.
Passagers : cinq entrées, trois départs
Enfin, la flotte à passagers compte 65 navires de plus de 100 UMS au 1er juillet 2018 pour plus de 825.900 UMS et presque 150.000 Tpl. Cinq entrées, dont quatre navires neufs, contre deux sorties ont été comptabilisées. En avril, "Nordet" et "Suroit", transbordeurs rouliers passagers neufs, ont rejoint la flotte sous pavillon français. Ces sister-ships d'une jauge brute de 768 UMS ont été construits aux Pays-Bas pour le Conseil territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon. D'une capacité de trois camions ou 18 voitures légères et 192 passagers, ils sont immatriculés au Rif. En juin, "Breizh Nevez 1", transbordeur roulier passagers d'une jauge brute de 1.104 UMS, a été construit en France par les chantiers Piriou pour l'armateur Compagnie Océane. Il peut transporter 20 véhicules légers et jusqu'à 300 passagers. Il est exploité sur la ligne Lorient-Port-Tudy (Île de Groix) et est immatriculé au registre Métropole-Dom.
En juin également, "Le Lapérouse", paquebot d'une jauge brute de 9.976 UMS, a été construit en Norvège pour l'armateur Ponant. Il est exploité par Uvéa Marine Services et dispose de 92 cabines et suites. Il est immatriculé sous registre Wallis-et-Futuna, comme les autres navires de Ponant.
La flotte rajeunit toujours
En mai, l'armateur Corsica Linea a affrété le "Vizzavona", ropax d'une jauge brute de 31.144 UMS. Il peut transporter jusqu'à 800 passagers et affiche 2.500 mètres linéaires de capacité fret. Construit en Espagne en 1999, il appartient à la société italienne Grimaldi Euromed.
En revanche, le "André Colin", navire à passagers, exploité par Keolis Brest (Penn-Ar-Bed), est sorti en mai afin d'être déconstruit à Brest par des recycleurs bretons. L'opération de déconstruction s'est achevée en juillet 2018.
Le navire à passagers "Haumana", a été radié à Mata Utu en février 2018. Il est encore en service et navigue sous pavillon indéterminé, souligne la Mission de la Flotte du ministère.
Le document mentionne une cession : celle du navire à passagers "Aremiti 4" de Aremiti Pacific Cruises. Il a été transféré de Polynésie aux Antilles. Il navigue sous le nom d'"Ideal", pour le compte de Val'Ferry Caraïbes. Il est passé du registre polynésien au registre "Métropole-Dom".
Deux autres navires polynésiens ont changé de propriétaires. Le "Hawaiki Nui" et le Nuku Hau" sont passés de la société de Navigation Polynésienne pour entrer dans la flotte de la Société des transports insulaires maritimes (Stim).
La livrée statistique du ministère note que l'âge moyen de la flotte française s'élevait à 10 ans au 1er juillet 2018, contre 10,2 ans six mois plus tôt. À titre de comparaison, la flotte mondiale est âgée de 14,6 ans tandis que l'âge moyen de la flotte européenne est estimé à 14,4 ans.