Le pilotage prend la barre de l'UMF

Après le transitaire Hervé Balladur, qui a présidé l'UMF pendant quatre ans en défendant bec et ongles le port phocéen et assurant sa promotion une fois la réforme mise en place, Jean-Philippe Salducci, le président de la station de pilotage, lui succède avec pour conviction de réclamer la refonte des infrastructures portuaires et terrestres du GPMM.
Depuis plusieurs mois, on évoquait souvent sur la place de Marseille le nom de Jean-Philippe Salducci comme successeur d'Hervé Balladur à la présidence de l'Union maritime et fluviale de Marseille-Fos (UMF) puisque le PDG de HBI ne souhaitait pas se représenter.
Dans l'histoire de la fédération professionnelle portuaire, Jean-Philippe Salducci, 47 ans, n'est pas la premier pilote à en prendre la tête. Il rappelle que Léon Bétous et Jacques Truau, deux de ses confrères, ont occupé en leur temps la présidence de la fédération des professionnels portuaires.
De formation capitaine de première classe, diplômé de l'ENMM de Marseille, il est entré au pilotage il y a dix-neuf ans après avoir été commandant au sein de la Compagnie de navigation Paquet.
Si le nouveau président de l'UMF, élu pour un premier mandat de deux ans, juge qu'il y a "fort à faire pour développer l'hinterland" du port de Marseille, il reste persuadé que de grands travaux sont nécessaires pour fluidifier le trafic conteneurisé dans les bassins Ouest car, "au delà du 1,5 million d'EVP, on sera bloqué". Au-delà des infrastructures terrestres, il regrette que le dossier du canal du Rhône à Fos soit toujours en "stand by". Autre dossier important, le tirant d'eau de Fos (14,50 mètres) qu'il juge insuffisant pour accueillir des porte-conteneurs de 16.000 EVP et au-delà. Du côté des hydrocarbures, il est convaincu qu'il est nécessaire d'anticiper la restructuration complète du raffinage en Europe. La commision "Vracs liquides" de l'UMF va s'emparer du dossier.

La destruction du pont d'Arenc dans les cartons

Le pilote, qui rappelle qu'"un port est un trait d'union entre la mer et son hinterland", met surtout l'accent sur les infrastructures portuaires dans les bassins Est. Il est convaincu que "leur taille ne correspond plus à celle des navires. Nous militons pour la destruction du pont d'Arenc", insiste-t-il, soulignant que cette partie du port doit faire face à un afflux de trafic lié à la Corse et au Maghreb.

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