
© Alitalia
Alitalia creuse sa perte au premier semestre mais assure que "le pire est passé". Sur les six premiers mois de l'année, la perte nette s'est élevée à 201 millions d'euros contre 94 millions un an plus tôt tandis que la perte opérationnelle s'est creusée à 169 millions contre 68 millions. Le groupe a fait face à "un coût du carburant à son maximum historique, une appréciation sans précédent du dollar face à l'euro et une récession européenne, et encore plus italienne, qui a entraîné une contraction dramatique de la demande", a expliqué son directeur général, Andrea Ragnetti.
Plus de vingt ans de pertes
Le chiffre d'affaires a en revanche progressé de 4,1 % à 1,686 milliard d'euros et le coefficient de remplissage de 3,4 points à 71,1 %. Le nombre de passagers transportés a légèrement diminué de 0,8 % à 11,125 millions.
Après cette aggravation de la perte au premier semestre, M. Ragnetti assure que "le pire est passé" et que "le second semestre devrait être meilleur que le premier". "L'inversion de tendance à laquelle je m'attends" devrait conduire le groupe en 2013 à dégager un "bénéfice opérationnel, après plus de vingt ans" de pertes, a-t-il assuré. Alitalia, qui était au bord de la faillite en 2008, a été reprise par une alliance de grands patrons italiens et fusionnée avec Air One, la deuxième compagnie de la péninsule. La compagnie, qui n'est pas cotée en Bourse, a démarré son activité sous sa nouvelle forme le 13 janvier 2009, au lendemain de l'annonce de son alliance avec Air France-KLM qui a pris une part de 25 % de son capital.
Plus de vingt ans de pertes
Le chiffre d'affaires a en revanche progressé de 4,1 % à 1,686 milliard d'euros et le coefficient de remplissage de 3,4 points à 71,1 %. Le nombre de passagers transportés a légèrement diminué de 0,8 % à 11,125 millions.
Après cette aggravation de la perte au premier semestre, M. Ragnetti assure que "le pire est passé" et que "le second semestre devrait être meilleur que le premier". "L'inversion de tendance à laquelle je m'attends" devrait conduire le groupe en 2013 à dégager un "bénéfice opérationnel, après plus de vingt ans" de pertes, a-t-il assuré. Alitalia, qui était au bord de la faillite en 2008, a été reprise par une alliance de grands patrons italiens et fusionnée avec Air One, la deuxième compagnie de la péninsule. La compagnie, qui n'est pas cotée en Bourse, a démarré son activité sous sa nouvelle forme le 13 janvier 2009, au lendemain de l'annonce de son alliance avec Air France-KLM qui a pris une part de 25 % de son capital.