
© Port of Antwerp
La Belgique tournait au ralenti lundi 24 novembre en raison d'un mouvement de grève contre les mesures d'austérité du nouveau gouvernement de droite qui paralysait notamment le port d'Anvers. Cette grève, qui touchait quatre des dix provinces du pays (Anvers, Limbourg, Luxembourg et Hainaut), avait des répercussions jusque dans la capitale, Bruxelles, où la circulation des trains était perturbée et le trafic automobile particulièrement congestionné. Elle concerne le secteur public et privé, en Flandre comme en Wallonie. De nombreux trains Thalys ont été supprimés et ceux qui arrivaient lundi 24 novembre depuis Paris à la gare internationale de Bruxelles-Midi avaient une demi-heure de retard. La desserte d'Amsterdam a été annulée pour la journée en raison de la paralysie du réseau ferroviaire dans le Nord du pays. Les passagers prenant un avion depuis Charleroi rencontraient des difficultés à rejoindre l'aéroport en raison de barrages érigés par les grévistes.
Ceux-ci dénoncent un programme de réformes économiques et sociales visant à réaliser 11 milliards d'euros d'économies dans les cinq prochaines années, qui prévoit de reculer l'âge légal de départ à la retraite à 67 ans contre 65 aujourd'hui, à partir de 2030. Ces mesures, en rupture avec la politique centriste du précédent gouvernement, ont été dévoilées après la formation de l'exécutif, début octobre, par le Premier ministre libéral, Charles Michel, à la tête d'une coalition avec notamment les nationalistes flamands de la N-VA. Nous voulons "donner un signal au gouvernement, dire tout ce qui nous inquiète dans les mesures que le gouvernement prend en ce moment", a déclaré Harry Lauwereins, délégué du syndicat socialiste FGTB des dockers du port d'Anvers. Cette grève est la première d'une série de "grèves tournantes" dans plusieurs provinces de Belgique, avant une grève générale le 15 décembre. Elle fait suite à une manifestation monstre qui a réuni plus de 100.000 personnes, soit environ 1 % de la population, le 6 novembre à Bruxelles. La manifestation avait été émaillée de violents incidents impliquant notamment des dockers d'Anvers, qui avaient fait une centaine de blessés parmi les policiers.
Lundi 24 novembre, la route d'accès au terminal MSC, l'un des plus importants du port d'Anvers, a été coupée par des dockers. Le piquet était tenu depuis 5 heures dans le calme, a indiqué l'un d'eux. La navigation marchande sur l'Escault, à Gand et Zeebruges, était impossible en raison de la grève des pilotes fluviaux et côtiers, et une trentaine de navires étaient empêchés de quitter le port d'Anvers. Dans toutes les zones touchées, la circulation des bus et des trains était nulle ou très faible. Les grévistes bloquaient l'accès aux zones industrielles, voire aux parkings pour empêcher les salariés d'aller travailler. À Charleroi, 70 % des commerces et la plupart des grandes surfaces n'ont pas ouvert leurs portes lundi 24 novembre, selon les syndicats. L'usine Ford à Genk était à l'arrêt.
Ceux-ci dénoncent un programme de réformes économiques et sociales visant à réaliser 11 milliards d'euros d'économies dans les cinq prochaines années, qui prévoit de reculer l'âge légal de départ à la retraite à 67 ans contre 65 aujourd'hui, à partir de 2030. Ces mesures, en rupture avec la politique centriste du précédent gouvernement, ont été dévoilées après la formation de l'exécutif, début octobre, par le Premier ministre libéral, Charles Michel, à la tête d'une coalition avec notamment les nationalistes flamands de la N-VA. Nous voulons "donner un signal au gouvernement, dire tout ce qui nous inquiète dans les mesures que le gouvernement prend en ce moment", a déclaré Harry Lauwereins, délégué du syndicat socialiste FGTB des dockers du port d'Anvers. Cette grève est la première d'une série de "grèves tournantes" dans plusieurs provinces de Belgique, avant une grève générale le 15 décembre. Elle fait suite à une manifestation monstre qui a réuni plus de 100.000 personnes, soit environ 1 % de la population, le 6 novembre à Bruxelles. La manifestation avait été émaillée de violents incidents impliquant notamment des dockers d'Anvers, qui avaient fait une centaine de blessés parmi les policiers.
Lundi 24 novembre, la route d'accès au terminal MSC, l'un des plus importants du port d'Anvers, a été coupée par des dockers. Le piquet était tenu depuis 5 heures dans le calme, a indiqué l'un d'eux. La navigation marchande sur l'Escault, à Gand et Zeebruges, était impossible en raison de la grève des pilotes fluviaux et côtiers, et une trentaine de navires étaient empêchés de quitter le port d'Anvers. Dans toutes les zones touchées, la circulation des bus et des trains était nulle ou très faible. Les grévistes bloquaient l'accès aux zones industrielles, voire aux parkings pour empêcher les salariés d'aller travailler. À Charleroi, 70 % des commerces et la plupart des grandes surfaces n'ont pas ouvert leurs portes lundi 24 novembre, selon les syndicats. L'usine Ford à Genk était à l'arrêt.