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Le 8 avril, la place portuaire de Dunkerque a renouvelé pour cinq ans (2013-2017) son contrat de progrès fluvial. La première version de ce document signé par l'Union maritime et commerciale (UMC), le syndicat professionnel des entreprises de manutention (SPEM) et Voies navigables de France (VNF) date de 2005. L'engagement avait déjà été prolongé en 2009. Le précédent contrat fixait un objectif de 3 millions de tonnes de trafic fluvial à atteindre fin 2012. Il a été "atteint à 97 %", selon le port, qui explique que la part de la voie d'eau dans ses pré et post-acheminements a progressé de 6 points au cours des trois dernières années, pour s'établir à 14 %. "En sept ans, les pré et post-acheminements fluviaux au port de Dunkerque ont augmenté de plus de 80 % par rapport à 2004", affirme le GPMD.
Quatre axes de développement
Les partenaires dressent un bilan positif de la dernière période, avec plusieurs initiatives fructueuses comme l'adaptation de l'outillage au traitement des navires fluviaux, l'ouverture de la voie à de nouveaux marchés comme les huiles, les brames d'acier et le coke, des partenariats extérieurs ou encore des démarches de prospection et des opérations de communication communes. C'est pourquoi ils "estiment indispensable de poursuivre la collaboration, en élargissant la vision du développement du transport fluvial à l'ensemble du territoire communautaire dunkerquois".
Quatre axes de développement
Les partenaires dressent un bilan positif de la dernière période, avec plusieurs initiatives fructueuses comme l'adaptation de l'outillage au traitement des navires fluviaux, l'ouverture de la voie à de nouveaux marchés comme les huiles, les brames d'acier et le coke, des partenariats extérieurs ou encore des démarches de prospection et des opérations de communication communes. C'est pourquoi ils "estiment indispensable de poursuivre la collaboration, en élargissant la vision du développement du transport fluvial à l'ensemble du territoire communautaire dunkerquois".
"Affirmer le positionnement de Dunkerque dans le schéma du canal Seine-Nord"
Le nouveau contrat de progrès s'articule autour de quatre thématiques : accroître l'attractivité de l'offre fluviale du territoire, développer l'offre de transport, soutenir l'aménagement de la voie d'eau dans l'agglomération et mener es actions conjointes de promotion et de communication.
Pour les signataires, la réussite du premier objectif passe par une offre de services performants de pré et post-acheminement, la facilitation des accès fluviaux (avec notamment l'ouverture du réseau régional en mode 24 heures), le soutien aux investissements au bord des canaux, l'allègement des coûts, l'optimisation des flux allers et retours et une affirmation du positionnement de l'agglomération dunkerquoise dans le schéma logistique global du canal Seine-Nord Europe. Ils préconisent aussi l'élargissement de l'hinterland du port de Dunkerque vers la Wallonie, l'Est de la France et la région parisienne.
Nouveaux débouchés
Sur le deuxième sujet, en plus du développement du conteneur, érigé en "priorité absolue", les contractants souhaitent capter de nouveaux flux dans les secteurs qui ne font pas naturellement appel à la voie d'eau. Ainsi, les filières des biocarburants de deuxième génération et de la biomasse sont autant de débouchés qui devraient "faire l'objet d'études approfondies dans les prochaines années". Le troisième sujet comprend la mise en cohérence des politiques d'aménagement déclinées dans les documents stratégiques (Scot, PLU, PADD, Srave...), la définition des conditions de développement de zones d'activité le long des voies d'eau et la maîtrise des flux hydrauliques, importante dans une zone de polders. Enfin, concernant le dernier volet, les partenaires devront définir une "stratégie concertée de promotion et de communication afin de crédibiliser la démarche engagée dans le cadres des contrats de progrès précédents". Défendre leur bon bilan pour rallier de nouveaux clients à la cause du fleuve : peut-être la partie la moins ardue du contrat.