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Les négociations sur la grève qui paralyse depuis près de deux semaines le port Est de La Réunion ont à nouveau échoué jeudi 16 mai à Saint-Denis, où environ 150 chefs d'entreprises ont manifesté devant la préfecture pour demander un service minimum. Malgré plusieurs heures de négociations menées sous l'égide de la Direction du travail, les représentants du Groupement d'intérêt économique Sermat et de la CGT-Réunion ne sont pas parvenus à un accord sur le conflit qui bloque depuis début mai le port Est de l'île. Le conflit porte sur l'externalisation du service de transport de conteneurs, actuellement assurée par la Sermat, que refusent les grévistes. Selon eux, celle-ci entraînerait dix-neuf licenciements. Une proposition de la Direction du travail portant sur le maintien au sein de la Sermat de douze des dix-neuf chariots concernés par le transfert, pendant un an, a été refusée par les parties en présence.
Les conteneurs représentent 95 % du tonnage des marchandises entrant au Grand Port maritime de La Réunion. Depuis le début du conflit, environ 3.000 conteneurs sont bloqués dont 2.000 ont dû être débarqués dans d'autres ports de la région (Maurice, Madagascar et Afrique du Sud). À l'appel des organisations patronales et des chambres consulaires, environ 150 chefs d'entreprise ont manifesté devant la préfecture pour demander "la liberté de circulation des biens et des marchandises". "Nous sommes au bord de la catastrophe" a déclaré le président du Medef-Réunion Yann de Prince, estimant que "des entreprises vont mourir" si la situation perdure. "Le préfet a entendu nos demandes" a-t-il déclaré à la sortie d'une rencontre avec ce dernier. "Il lui appartient maintenant de dire quelle mesure il prendra", a-t-il ajouté. De son côté le PCR a organisé un meeting dans l'enceinte portuaire en présence de Paul Vergès, sénateur, pour soutenir les grévistes et dénoncer le "monopole" et "l'entêtement" de la direction de la Sermat.
Les conteneurs représentent 95 % du tonnage des marchandises entrant au Grand Port maritime de La Réunion. Depuis le début du conflit, environ 3.000 conteneurs sont bloqués dont 2.000 ont dû être débarqués dans d'autres ports de la région (Maurice, Madagascar et Afrique du Sud). À l'appel des organisations patronales et des chambres consulaires, environ 150 chefs d'entreprise ont manifesté devant la préfecture pour demander "la liberté de circulation des biens et des marchandises". "Nous sommes au bord de la catastrophe" a déclaré le président du Medef-Réunion Yann de Prince, estimant que "des entreprises vont mourir" si la situation perdure. "Le préfet a entendu nos demandes" a-t-il déclaré à la sortie d'une rencontre avec ce dernier. "Il lui appartient maintenant de dire quelle mesure il prendra", a-t-il ajouté. De son côté le PCR a organisé un meeting dans l'enceinte portuaire en présence de Paul Vergès, sénateur, pour soutenir les grévistes et dénoncer le "monopole" et "l'entêtement" de la direction de la Sermat.