Le port de Marseille-Fos est parvenu au 30 juin sur un volume de 38 millions de tonnes en cumul depuis janvier. Hervé Martel, le président du directoire du Grand Port maritime, observe que certaines filières ont permis de retrouver un volume identique à celui du premier semestre 2021.
Tel est le cas des marchandises diverses qui, à 11 Mt, ont connu une hausse de 1 Mt, soit 5 % de plus par rapport au premier semestre 2021.
Dans ce segment, à 800.000 EVP, le nombre d'EVP a ainsi marqué une progression de 5 % par rapport à l'an dernier mais surtout de 7 % par rapport à 2019, la période pré-crise.
Pendant cette période de "pandémie, de congestion des ports de la côte ouest des États-Unis, de fermeture des ports de Shanghai, de blank sailings et d'omissions d'escales", le directeur général de l'établissement portuaire n'hésite pas à affirmer que "Marseille-Fos, en assurant un service fluide, a bénéficié de la crise". Et d'ajouter que, contrairement à d'autres ports de Méditerranée occidentale (Espagne et Italie), "les navires se sont trouvés rarement sans fenêtre" dans les bassins du GPMM.
Marchandises diverses en progression
Il souligne à cet égard le nombre d'EVP supplémentaires dont les installations de Fos (Graveleau) et de Marseille (Mourepiane) ont bénéficé au cours des six mois sous revue en matière de trafic national mais aussi de volume en transbordement.
Quant aux remorques, elles ont crû de 4 % par rapport à 2021. Elles ont marqué un bond de 14 % par rapport à la période d'avant-crise, souligne le dirigeant portuaire marseillais.
Enfin, il mentionne la bonne tenue des voitures neuves (+ 35 %) grâce à l'arrivée dans le port phocéen du trafic coréen Kia en mars. Un constructeur automobile que le GPMM évalue à 30.000 véhicules de plus par an.
Pour les vracs liquides, le Grand Port maritime a observé une stabilité de l'activité au cours du semestre. Ils se sont élevés à 21 Mt, soit un volume identique aux six premiers mois de 2021. Avec le conflit russo-ukrainien, le prix du carburant, cette filière a souffert d'une baisse de 18 % du pétrole raffiné. En revanche, le GNL a connu une hausse de 24 % au cours de la période.
Les vracs liquides en "fort retrait"
En revanche, le dirigeant portuaire ne peut pas se déclarer aussi optimiste concernant les vracs solides. Ce segment, à près de 6 Mt, a enregistré un recul de 8 % par rapport à 2021. Il est celui, selon lui, celui qui affiche "le plus fort retrait".
Le directeur général évoque, sans donner beaucoup de détails, la baisse du volume charbon et les conséquences de la restructuration d'Alteo, l'usine d'alumine de Gardanne (Bouches-du-Rhône). Le secteur sidérurgique a perdu dans les bassins du port de Marseille-Fos 11 % de son volume au cours des six premiers mois de l'année en cours.
En matière de report modal, Hervé Martel indique que le ferroviaire s'est montré plus dynamique que le fluvial. Il estime que si le fer a gagné davantage de parts de marché vis-à-vis de la route que la voie d'eau, c'est à la dynamique du rail que ce phénomène le doit.
Il mentionne l'enrichissement des liaisons reliant Marseille à l'hinterland avec celle de CMA CGM sur Duisbourg, le service de Naviland Cargo sur Toulouse et celui de Ferovergne sur Châlon-sur-Saône. Autre raison invoquée par le président du directoire du port phocéen, le retard des navires maritimes en escale ne favoriserait pas à ses yeux le rythme que s'imposent les opérateurs fluviaux.
Tel est le cas des marchandises diverses qui, à 11 Mt, ont connu une hausse de 1 Mt, soit 5 % de plus par rapport au premier semestre 2021.
Dans ce segment, à 800.000 EVP, le nombre d'EVP a ainsi marqué une progression de 5 % par rapport à l'an dernier mais surtout de 7 % par rapport à 2019, la période pré-crise.
Pendant cette période de "pandémie, de congestion des ports de la côte ouest des États-Unis, de fermeture des ports de Shanghai, de blank sailings et d'omissions d'escales", le directeur général de l'établissement portuaire n'hésite pas à affirmer que "Marseille-Fos, en assurant un service fluide, a bénéficié de la crise". Et d'ajouter que, contrairement à d'autres ports de Méditerranée occidentale (Espagne et Italie), "les navires se sont trouvés rarement sans fenêtre" dans les bassins du GPMM.
Marchandises diverses en progression
Il souligne à cet égard le nombre d'EVP supplémentaires dont les installations de Fos (Graveleau) et de Marseille (Mourepiane) ont bénéficé au cours des six mois sous revue en matière de trafic national mais aussi de volume en transbordement.
Quant aux remorques, elles ont crû de 4 % par rapport à 2021. Elles ont marqué un bond de 14 % par rapport à la période d'avant-crise, souligne le dirigeant portuaire marseillais.
Enfin, il mentionne la bonne tenue des voitures neuves (+ 35 %) grâce à l'arrivée dans le port phocéen du trafic coréen Kia en mars. Un constructeur automobile que le GPMM évalue à 30.000 véhicules de plus par an.
Pour les vracs liquides, le Grand Port maritime a observé une stabilité de l'activité au cours du semestre. Ils se sont élevés à 21 Mt, soit un volume identique aux six premiers mois de 2021. Avec le conflit russo-ukrainien, le prix du carburant, cette filière a souffert d'une baisse de 18 % du pétrole raffiné. En revanche, le GNL a connu une hausse de 24 % au cours de la période.
Les vracs liquides en "fort retrait"
En revanche, le dirigeant portuaire ne peut pas se déclarer aussi optimiste concernant les vracs solides. Ce segment, à près de 6 Mt, a enregistré un recul de 8 % par rapport à 2021. Il est celui, selon lui, celui qui affiche "le plus fort retrait".
Le directeur général évoque, sans donner beaucoup de détails, la baisse du volume charbon et les conséquences de la restructuration d'Alteo, l'usine d'alumine de Gardanne (Bouches-du-Rhône). Le secteur sidérurgique a perdu dans les bassins du port de Marseille-Fos 11 % de son volume au cours des six premiers mois de l'année en cours.
En matière de report modal, Hervé Martel indique que le ferroviaire s'est montré plus dynamique que le fluvial. Il estime que si le fer a gagné davantage de parts de marché vis-à-vis de la route que la voie d'eau, c'est à la dynamique du rail que ce phénomène le doit.
Il mentionne l'enrichissement des liaisons reliant Marseille à l'hinterland avec celle de CMA CGM sur Duisbourg, le service de Naviland Cargo sur Toulouse et celui de Ferovergne sur Châlon-sur-Saône. Autre raison invoquée par le président du directoire du port phocéen, le retard des navires maritimes en escale ne favoriserait pas à ses yeux le rythme que s'imposent les opérateurs fluviaux.
La ligne régulière et la croisière en rebond
Quant au passager, le patron du GPMM se dit convaincu que le premier semestre s'est avéré être une période de redémarrage. À 890.000 voyageurs, le bond s'élève 283 %.
Pour Hervé Martel, cette hausse fulgurante est due à la réouverture des frontières algériennes après deux années de clôture et à la fin des restrictions des voyages vers la Corse.
Sur le Maghreb, un total semestriel de 208.000 passagers a représenté une croissance de 635 % par rapport à 2021. Une progression qui s'est traduite par des taux de remplissage maximum sur les car-ferries et un démarrage sur les chapeaux de roue du tout nouveau terminal du cap Janet
Du côté des liaisons vers la Corse, elles ont affiché une hausse de 35 %, avec 272.000 passagers.
Dans la croisière, avec la levée des jauges et des restrictions depuis le mois de mars, l'activité a pu atteindre à fin juin 410.000 passagers. Le dirigeant portuaire attend 120 escales au cours de l'été. Il préfère faire le point de ce secteur à l'automne.
Avec la reprise de ces diverses filières du port phocéen, Hervé Martel évite de se montrer trop optimiste pour les mois qui viennent. Selon lui, si Marseille-Fos, à l'instar du transport maritime, "a su tenir la barre au cours de ce premier semestre" et s'il estime qu'il a su "tirer son épingle du jeu", il préfère ajouter que, "dans ce contexte mondial, l'incertitude reste le maître-mot".