Le port de Marseille-Fos inaugure le Forum de l’international à Lyon

Depuis la mise en place de la réforme portuaire, chaque année, Via Marseille Fos vient informer, séduire et convaincre les opérateurs et chargeurs rhônalpins sur les atouts du GPMM. Le Forum de l’international, organisé à la CCI de Lyon, a donc représenté une occasion à ne pas rater de transmettre la bonne parole sudiste.
«Il n’y a vraiment pas de raison d’aller chercher aventure ailleurs», a lancé d’emblée Hervé Balladur, président de l’association Via Marseille Fos, lors de l’inauguration du Forum de l’international à Lyon. «La région Rhône-Alpes, c’est notre clientèle, c’est notre hinterland le plus proche et nous ne nous satisfaisons pas des volumes actuels traités avec cette région puisque 50 % du trafic nous échappent, à l’import et à l’export», a relevé Hervé Balladur. «C’est un port réactif, lisible et je veux tordre le coup aux idées reçues», ajoute à son tour Christine Cabau-Woehrel, présidente du directoire, qui rappelle que, «depuis quatre ans, il y a eu moins de jours de grève locale à Marseille qu’à Anvers !»
Après avoir commenté des cartes situant les deux bassins de Marseille et de Fos et expliqué leurs spécificités en matière de filières et de traitement des échanges, Christine Cabau-Woehrel a insisté sur l’investissement de 360 millions d’euros qui seront consacrés pour la période 2015-2018 à la réussite du projet stratégique du port. La réalisation d’un terminal de transport combiné à Mourepiane, l’élargissement de la passe Nord du port, la mise en service de la forme de radoub 10, l’aménagement des terminaux passagers Corse et Maghreb, la massification des flux ferroviaires, l’adaptation des terminaux à conteneurs pour l’accueil des navires de 16.000 EVP et des projets de diversification énergétiques, sans oublier la réparation navale et l’accueil croissant des croisières figurent sur la liste des travaux et améliorations à accomplir pour «devenir le Gateway méditerranéen pour les marchandises et développer davantage les dessertes ferroviaires et fluviales». Marseille-Fos n’est pas congestionné, les navires sont pris en charge rapidement. «Avec 29 mouvements de conteneurs par heure et par portique, la productivité est au rendez-vous», a relevé Frédéric Pellegrin de Seayard.

Un camion passe moins de 28 minutes sur les terminaux

À Fos, on recense 33 portiques dont 4 super post-panamax et 4 panamax à Marseille. «Un camion passe moins de 28 minutes sur les terminaux et ces temps d’attente ont même tendance à s’améliorer», ajoute-t-il.
Rémy Crochet, directeur des activités ferroviaires de Greenmodal, a rappelé que six opérateurs assurent régulièrement diverses dessertes en France, en Allemagne, en Belgique dont chaque semaine 15 rotations sur Lyon, 4 rotations sur Saint-Étienne, 3 sur Clermont-Ferrand et 6 sur Chalon-sur-Saône. Les trains accèdent sans attente aux terminaux et les conteneurs rapidement traités évitent des frais de stationnement. Très adapté au transport massifié, le ferroviaire exige cependant une heure de remise du fret très stricte et est victime parfois de mouvements sociaux notamment en décembre lors des changements d’horaires et de services. «Il fut un temps où mes clients me disaient : «Tous les ports sauf Marseille», certains me disent toujours «tous les modes sauf le train»», remarque Philippe Eyraud, vice-président de la CCI de Lyon en charge de l’international et PDG de la société Mixel.

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