L'année dernière a été particulièrement délicate pour les ports français. Avant même d'être marqués par l'épidémie de Covid-19, les trafics avaient été affectés dès le mois de janvier par les mouvements de grève lancés contre le projet de réforme des retraites et Marseille-Fos n'avait pas été le moins touché. Le contraste est d'autant plus grand entre le premier semestre 2021 et celui de 2020. Il se matérialise par une hausse de 13 % dans le port phocéen, soit 38 millions de tonnes de marchandises traitées.
Tous les segments de trafic sont en croissance comparé à l'année dernière. Plus marquant, presque toutes les filières s'inscrivent également en hausse par rapport à 2019, l'année de référence avant crise sanitaire. C'est le cas des marchandises diverses et des vracs solides. Seuls les vracs liquides ont perdu 7 % de leur tonnage en deux ans.
Les vracs solides en forme
Sur douze mois, les diverses ont vu leur volume augmenter de 19 %, pour un peu plus de 10 millions de tonnes chargées et déchargées dans le Grand Port maritime de Marseille. Le rebond est plus important sur le segment du conteneur (+ 21 %), pour 755.000 EVP manutentionnées, soit 2 % de mieux qu'en 2019 à la même époque.
C'est le ro-ro qui a le plus évolué entre le premiers semestres 2020 et 2021. La hausse est de 31 % pour le trafic de remorques, dont le flux a gagné 6 % par rapport à l'année pré-Covid.
Mais la plus forte croissance de la filière des marchandises diverses est à mettre au crédit des véhicules neufs, dont le trafic a bondi 63 % un peu plus d'un an après l'arrêt des usines asiatiques et malgré la pénurie de semi-conducteurs qui handicape le secteur. La croissance est même de 18 % comparé aux six premiers mois de 2019.
Tous les segments de trafic sont en croissance comparé à l'année dernière. Plus marquant, presque toutes les filières s'inscrivent également en hausse par rapport à 2019, l'année de référence avant crise sanitaire. C'est le cas des marchandises diverses et des vracs solides. Seuls les vracs liquides ont perdu 7 % de leur tonnage en deux ans.
Les vracs solides en forme
Sur douze mois, les diverses ont vu leur volume augmenter de 19 %, pour un peu plus de 10 millions de tonnes chargées et déchargées dans le Grand Port maritime de Marseille. Le rebond est plus important sur le segment du conteneur (+ 21 %), pour 755.000 EVP manutentionnées, soit 2 % de mieux qu'en 2019 à la même époque.
C'est le ro-ro qui a le plus évolué entre le premiers semestres 2020 et 2021. La hausse est de 31 % pour le trafic de remorques, dont le flux a gagné 6 % par rapport à l'année pré-Covid.
Mais la plus forte croissance de la filière des marchandises diverses est à mettre au crédit des véhicules neufs, dont le trafic a bondi 63 % un peu plus d'un an après l'arrêt des usines asiatiques et malgré la pénurie de semi-conducteurs qui handicape le secteur. La croissance est même de 18 % comparé aux six premiers mois de 2019.
"Conjoncture favorable, notamment sur le conteneur"
Les vracs solides ont enregistré une progression de 32 % sur un an, à 6,3 Millions de tonnes. C'est 4 % de plus qu'en 2019. Toutes les composantes de cette filière sont en progression, à l'exception des céréales. Ceux liées à la sidérurgie ont connu une hausse de 46 % comparé à 2020 et de 7 % par rapport à 2019.
Les 21,33 millions de tonnes de vracs liquides représentent une hausse de 6 % sur un an mais restent en retrait du niveau d'avant-crise, les conséquences de la pandémie continuant de peser sur la consommation de carburant. Ainsi, le trafic de pétrole brut et de produits raffinés est inférieur de 9 % à son niveau du premier semestre 2019.
Moyens supplémentaires
Le trafic de GNL a poursuivi sa croissance, + 4 % par rapport à 2020 et + 6 % versus 2019, alors que les vracs chimiques et alimentaires ont crû de 21 % par rapport à 2020 et de 11 % par rapport 2019.
Quant au flux de passagers, il est encore très amoindri par les restrictions dues à la situation sanitaire, avec 22 % de voyageurs en moins comparé à 2020 et 81 % de moins qu'en 2019.
Hervé Martel, le président du directoire du GPMM, se félicite du rebond des marchandises et de la coïncidence entre la phase de reprise post-pandémie et la livraison, au deuxième semestre 2020, de la jonction (la "rotule") entre les deux terminaux à conteneurs de Seayard et de Portsynergy -Eurofos.
"Le port de Marseille-Fos est sur une bonne dynamique et profite d’une conjoncture favorable notamment sur les vracs solides et sur le conteneur. Sur ce dernier segment, on peut noter que fin 2020, le port a livré aux manutentionnaires un nouveau quai de 300 mètres de long et 17 mètres de tirant d'eau, offrant un linéaire total de déchargement de 2,6 km et des zones de stockage supplémentaires. Un aménagement qui est arrivé à point nommé, permettant au Port d’absorber une plus grande charge : plus de navires, plus de marchandises, plus de zones de stockage et donc plus de performance sur les opérations".