
© APM Terminals
Les volumes traités par le port de Rotterdam au cours des neuf premiers mois de l'année sont 1,7 % supérieurs au total de l'an dernier sur la même période. Ils atteignent 332,6 millions de tonnes. Cette croissance est soutenue par les exportations, qui ont augmenté de 7 % tandis que les importations ont été absolument stables. D'autre part, si la crise économique sévit encore, Rotterdam est toujours le principal bénéficiaire des fermetures de raffineries en Europe. Du point de vue des familles de trafic, les vracs liquides sont les seuls à avoir vu leurs volumes augmenter de janvier à septembre. Le segment le plus important dans le total du port a gagné 8,6 %, à 161,5 millions de tonnes (Mt). Les marchandises diverses ont stagné (+ 0,3 %, à 112,9 Mt), tandis que les vracs solides ont dégringolé de 11,3 % depuis le début de l'année, pour atteindre 58,3 Mt.
Dans le détail, les volumes de pétrole brut ont progressé de 6 % au cours des trois premiers trimestres. Ils sont retournés "à leur niveau normal" d'environ 25 Mt par trimestre, soit 75 Mt sur les neuf premiers mois. L'absence de maintenances importantes et la fermeture de capacités en Europe expliquent ce regain pour le premier port d'hydrocarbures du monde. Les produits pétroliers ont gagné 13 %, à 61 Mt mais le trafic de GNL a été limité par la hausse des prix consécutive à l'importante demande asiatique, selon l'autorité portuaire. Les autres vracs liquides ont crû de 5 %, à 25 Mt.
Faible croissance des conteneurs
En tonnage, le trafic de fret conteneurisé a légèrement progressé (+ 1,7 %). Il atteint 94,7 Mt après neuf mois d'activité, avec une hausse de 5 % à l'export (48,7 Mt). Le nombre de boîtes a au contraire diminué de 1,1 %, avec 8,9 millions d'EVP traités en tout, étant donné le recul des conteneurs vides au premier semestre. "La crise économique a un effet indéniable sur les volumes conteneurisés, explique le port de Rotterdam. Par exemple, l'habituelle montée d'activité de l'automne n'a pas eu lieu. Cette baisse des approvisionnements a rejailli sur les services feeders". Au contraire, les services short sea ont connu une hausse "significative" des volumes, notamment grâce aux échanges avec la zone Méditerranée.
Dans le détail, les volumes de pétrole brut ont progressé de 6 % au cours des trois premiers trimestres. Ils sont retournés "à leur niveau normal" d'environ 25 Mt par trimestre, soit 75 Mt sur les neuf premiers mois. L'absence de maintenances importantes et la fermeture de capacités en Europe expliquent ce regain pour le premier port d'hydrocarbures du monde. Les produits pétroliers ont gagné 13 %, à 61 Mt mais le trafic de GNL a été limité par la hausse des prix consécutive à l'importante demande asiatique, selon l'autorité portuaire. Les autres vracs liquides ont crû de 5 %, à 25 Mt.
Faible croissance des conteneurs
En tonnage, le trafic de fret conteneurisé a légèrement progressé (+ 1,7 %). Il atteint 94,7 Mt après neuf mois d'activité, avec une hausse de 5 % à l'export (48,7 Mt). Le nombre de boîtes a au contraire diminué de 1,1 %, avec 8,9 millions d'EVP traités en tout, étant donné le recul des conteneurs vides au premier semestre. "La crise économique a un effet indéniable sur les volumes conteneurisés, explique le port de Rotterdam. Par exemple, l'habituelle montée d'activité de l'automne n'a pas eu lieu. Cette baisse des approvisionnements a rejailli sur les services feeders". Au contraire, les services short sea ont connu une hausse "significative" des volumes, notamment grâce aux échanges avec la zone Méditerranée.
"L'habituelle montée d'activité de l'automne n'a pas eu lieu"
Le fret roulant a lui aussi connu une légère croissance, de 2 %, avec 13 millions de tonnes manutentionnées en neuf mois. Le trafic avec le Royaume-Uni, première source d'activité ro-ro pour Rotterdam, a stagné du fait de la crise de l'économie britannique. Cette résistance des flux roulants et conteneurisés a été compensée par le conventionnel, qui s'est effondré de 24 %, à 4,7 millions de tonnes, principalement à cause de la baisse des produits sidérurgiques. Cette tendance plombe de fait le segment des marchandises diverses qui termine sur les mêmes volumes que l'an passé.
La sidérurgie en berne
Côté solides, les vracs agricoles ont perdu 15 %, à 6 Mt. Le port néerlandais se plaint de mauvaises récoltes et de prix élevés mais compte sur la campagne actuelle pour combler cette perte. Le trafic de charbon a reculé de 5 % (18 Mt), malgré la hausse de la demande dans le domaine énergétique, puisque celle-ci a été jusqu'à présent majoritairement satisfaite par les stocks. "Un grand nombre de navires sont attendus au dernier trimestre afin de reconstituer les stocks pour l'hiver", annonce l'autorité portuaire. Les volumes de minerai de fer et de ferraille ont perdu 16 %, glissant sous les 25 Mt, en raison de la réduction de production d'acier en Europe. Là, le port prévient qu'"après le secteur de la construction, celui de l'automobile commence à vaciller à son tour". Enfin, les autres vracs solides, principalement des minéraux destinés à la production de verre, papier, acier et produits chimiques, ils ont diminué de 8 %, à 9 Mt.
Malgré l'environnement encore une fois difficile, l'autorité portuaire s'attend à un maintien de son trafic d'ici la fin de l'année, avec une croissance d'environ 1 % sur l'ensemble de 2012.