Port d’estuaire, Rouen doit procéder chaque année à d’importants dragages, indépendamment de l’approfondissement des accès nautiques récemment parvenu à son terme. Les sédiments dragués en Seine en amont de Tancarville, représentent chaque année 350.000 m³. Ils sont stockés à terre en remblaiement de carrière ou valorisé en matériaux pour le BTP.
Mais c’est dans la partie de l’estuaire située en aval de Tancarville qu'ont lieu les dragages les plus importants, avec 4,5 millions de mètres cubes par an de sédiments marins sablo-vaseux. Ceux-ci sont "clapés", c’est à dire immergés en mer au large du Havre. Afin de leur trouver un usage, Haropa s’est engagé dans le projet Sédinnove, avec l’école des Mines de Douai, le consultant Neo Eco et le laboratoire Toxem. Le projet a débuté cette année avec des prélèvements et des analyses de sédiments ainsi que l’identification des filières de valorisation.
L’utilisation des sédiments comme sable pour ciment ou pour les aménagements paysagers a été exclue. En revanche, deux filières pertinentes ont été identifiées : la fabrication de béton préfabriqué (blocs béton ou pavés) ou de béton prêt à l’emploi, et l’utilisation en couche de forme ou remblais de faible hauteur pour la construction de routes. Le projet Sédinnove, d’un coût total de 400.000 euros, va se poursuivre pour une durée de deux ans afin d’optimiser l’utilisation des sédiments pour les applications retenues.
Mais c’est dans la partie de l’estuaire située en aval de Tancarville qu'ont lieu les dragages les plus importants, avec 4,5 millions de mètres cubes par an de sédiments marins sablo-vaseux. Ceux-ci sont "clapés", c’est à dire immergés en mer au large du Havre. Afin de leur trouver un usage, Haropa s’est engagé dans le projet Sédinnove, avec l’école des Mines de Douai, le consultant Neo Eco et le laboratoire Toxem. Le projet a débuté cette année avec des prélèvements et des analyses de sédiments ainsi que l’identification des filières de valorisation.
L’utilisation des sédiments comme sable pour ciment ou pour les aménagements paysagers a été exclue. En revanche, deux filières pertinentes ont été identifiées : la fabrication de béton préfabriqué (blocs béton ou pavés) ou de béton prêt à l’emploi, et l’utilisation en couche de forme ou remblais de faible hauteur pour la construction de routes. Le projet Sédinnove, d’un coût total de 400.000 euros, va se poursuivre pour une durée de deux ans afin d’optimiser l’utilisation des sédiments pour les applications retenues.