L’établissement alsacien repasse la barre des 8 millions de tonnes grâce à une légère progression de son trafic en 2014.
Voir la stabilisation comme un fait positif : la présidente du Port autonome de Strasbourg, Catherine Trautmann, a invité à cette lecture des chiffres de trafic 2014, dévoilés mercredi dernier. Avec 8,025 millions de tonnes l’an dernier, le vrac a progressé légèrement de 0,9 %, malgré une conjoncture morose", a souligné la présidente. "C’est le troisième meilleur score de la décennie écoulée", renchérit Didier Dieudonné, directeur général délégué.
Le bilan a été tiré par les deux principaux trafics. Les graviers progressent de 8,5 %, à 3,15 millions de tonnes, grâce à la reprise dans la construction en Allemagne et aux Pays-Bas. Les pétroliers augmentent également de 3,9 %, à 1,733 million de tonnes, sous l’effet des arbitrages toujours favorables à la barge face au pipe.
Les autres postes significatifs sont en baisse. Les céréales diminuent de 10,7 % (1,134 million de tonnes) : les deux dernières campagnes de récolte de maïs ont été décevantes. "La tendance reste clairement au stockage et pas à l’expédition", constate Didier Dieudonné. Les objets manufacturés connaissent un léger recul de 0,9 % (1,09 million de tonnes). Dans les tonnages moindres, deux baisses notables sont observées : les produits chimiques moins demandés du fait de la conjoncture (- 21 %, à 188.500 tonnes) et les produits métallurgiques qui s’effondrent de 80 %, à 6.400 tonnes. La statistique reflète les difficultés de l’usine sidérurgique NLMK, prise malgré elle dans le conflit russo-ukrainien.
Nouvelles filiales portuaires
Le conteneur connaît des évolutions contrastées. La hausse de 7 % du mode routier permet de maintenir un total tous modes en progression de 1,8 %, à 413.560 EVP, seconde meilleure performance de l’histoire du port après 2012. Le fluvial, toutefois, baisse légèrement de 0,7 % (117.480 EVP) tandis que la diminution de 10,6 % du ferroviaire (66.060 EVP) s’impute à la forte réduction de cadence du trafic Kronenbourg. Mais pour ce mode, la tendance devrait s’inverser si la demande suit les nouvelles offres futures ou déjà lancées. Une troisième navette BCA-Ter Haak vers Rotterdam a été lancée à l’automne et le nouveau service H&S de deux liaisons hebdomadaires depuis fonctionne depuis début 2015.
Catherine Trautmann s’est appuyée sur ce bilan d’activité pour adresser un "message de confiance" à l’attention du personnel du port, à l’aube de changements d’organisation. L’année 2015 verra l’entrée en action des nouvelles filiales respectivement dédiées au transport de touristes et à la maintenance-exploitation des terminaux à conteneurs. Les transferts concernent la moitié des effectifs, soit une centaine de personnes. Quatre-vingts rejoindront la nouvelle société Rhine Europe Terminals en charge des deux terminaux fluviaux et du récent portique ferroviaire de Strasbourg, ainsi que du futur terminal de Lauterbourg.
Le bilan a été tiré par les deux principaux trafics. Les graviers progressent de 8,5 %, à 3,15 millions de tonnes, grâce à la reprise dans la construction en Allemagne et aux Pays-Bas. Les pétroliers augmentent également de 3,9 %, à 1,733 million de tonnes, sous l’effet des arbitrages toujours favorables à la barge face au pipe.
Les autres postes significatifs sont en baisse. Les céréales diminuent de 10,7 % (1,134 million de tonnes) : les deux dernières campagnes de récolte de maïs ont été décevantes. "La tendance reste clairement au stockage et pas à l’expédition", constate Didier Dieudonné. Les objets manufacturés connaissent un léger recul de 0,9 % (1,09 million de tonnes). Dans les tonnages moindres, deux baisses notables sont observées : les produits chimiques moins demandés du fait de la conjoncture (- 21 %, à 188.500 tonnes) et les produits métallurgiques qui s’effondrent de 80 %, à 6.400 tonnes. La statistique reflète les difficultés de l’usine sidérurgique NLMK, prise malgré elle dans le conflit russo-ukrainien.
Nouvelles filiales portuaires
Le conteneur connaît des évolutions contrastées. La hausse de 7 % du mode routier permet de maintenir un total tous modes en progression de 1,8 %, à 413.560 EVP, seconde meilleure performance de l’histoire du port après 2012. Le fluvial, toutefois, baisse légèrement de 0,7 % (117.480 EVP) tandis que la diminution de 10,6 % du ferroviaire (66.060 EVP) s’impute à la forte réduction de cadence du trafic Kronenbourg. Mais pour ce mode, la tendance devrait s’inverser si la demande suit les nouvelles offres futures ou déjà lancées. Une troisième navette BCA-Ter Haak vers Rotterdam a été lancée à l’automne et le nouveau service H&S de deux liaisons hebdomadaires depuis fonctionne depuis début 2015.
Catherine Trautmann s’est appuyée sur ce bilan d’activité pour adresser un "message de confiance" à l’attention du personnel du port, à l’aube de changements d’organisation. L’année 2015 verra l’entrée en action des nouvelles filiales respectivement dédiées au transport de touristes et à la maintenance-exploitation des terminaux à conteneurs. Les transferts concernent la moitié des effectifs, soit une centaine de personnes. Quatre-vingts rejoindront la nouvelle société Rhine Europe Terminals en charge des deux terminaux fluviaux et du récent portique ferroviaire de Strasbourg, ainsi que du futur terminal de Lauterbourg.