La conjoncture économique et les hautes eaux se sont "alliées" dans un sens défavorable au port de Strasbourg sur la première partie de l’année. Entre janvier et fin juillet, le trafic total a reculé de 5 % pour se situer à 4,5 millions de tonnes - selon des données encore à consolider. Le conteneur diminue également de 7,6 % en tous modes, à 242.820 EVP. "Les chiffres absolus restent toutefois historiquement élevés. Dans le cas du conteneur, le retour à de bonnes conditions de navigation sur l’ensemble du second semestre permettrait de nous maintenir à notre seuil de référence de 400.000 EVP annuels", tempère Frédéric Doisy, directeur général délégué du Port autonome.
Dans le vrac, les deux baisses principales, de l’ordre de 20 % chacune, viennent des céréales et des produits pétroliers. Les premières sont ramenées à environ 600.000 tonnes sur les sept premiers mois de 2016 et les seconds à 750.000 tonnes. Les graviers progressent par contre de 7 %.
Manutentionnés depuis le début de l’année par la nouvelle filiale dédiée, Rhine Europe Terminals, les conteneurs subissent le "ralentissement conjoncturel général des échanges entre l’Asie et l’Europe", décrit Frédéric Doisy. La route reste stable, le fluvial diminue de 9 %, à 63.000 EVP, notamment du fait des hautes eaux de juin et juillet. La baisse est plus marquée pour le ferroviaire : - 29 % sur sept mois (35.000 EVP). Le transfert au départ de Kehl, le voisin allemand, de l’une des navettes vers Rotterdam, ainsi que des grèves perturbatrices pour le shuttle vers Anvers et l’arrêt d’un trafic des Brasseries Kronenbourg au grand export suite à la réorganisation de leur circuit logistique ont pesé.
Dans le vrac, les deux baisses principales, de l’ordre de 20 % chacune, viennent des céréales et des produits pétroliers. Les premières sont ramenées à environ 600.000 tonnes sur les sept premiers mois de 2016 et les seconds à 750.000 tonnes. Les graviers progressent par contre de 7 %.
Manutentionnés depuis le début de l’année par la nouvelle filiale dédiée, Rhine Europe Terminals, les conteneurs subissent le "ralentissement conjoncturel général des échanges entre l’Asie et l’Europe", décrit Frédéric Doisy. La route reste stable, le fluvial diminue de 9 %, à 63.000 EVP, notamment du fait des hautes eaux de juin et juillet. La baisse est plus marquée pour le ferroviaire : - 29 % sur sept mois (35.000 EVP). Le transfert au départ de Kehl, le voisin allemand, de l’une des navettes vers Rotterdam, ainsi que des grèves perturbatrices pour le shuttle vers Anvers et l’arrêt d’un trafic des Brasseries Kronenbourg au grand export suite à la réorganisation de leur circuit logistique ont pesé.
"Les conteneurs subissent le ralentissement des échanges entre l’Asie et l’Europe"
"La demande de long terme va rester forte sur le ferroviaire", parie toutefois le directeur délégué du port strasbourgeois, compte tenu de la volonté des grands ports de la mer du Nord de ne pas saturer davantage encore le réseau routier. À Strasbourg, un travail est en cours pour lever les obstacles techniques (signalisation, alimentation électrique...) à la circulation parfaitement fluide des trains entre Allemagne et France.
L’extension Sud confortée
L’activité de tourisme fluvial Batorama a également baissé de 3,2 % sur sept mois, une statistique à relativiser compte tenu de l’arrivée de hautes eaux au mauvais moment - le début de la saison d’été - et de l’atmosphère générale plombée par les attentats.
Par ailleurs, le Port autonome vient d’enregistrer avec satisfaction la validation d’un dossier-clé : son extension foncière Sud. Le projet de PLU (plan local d’urbanisme) la prévoit, or la commission d’enquête publique lui a rendu fin août un avis favorable sans réserve. "Volontairement limité à 45 hectares, le projet d’extension préserve 945 hectares de forêt, il prend en compte la préservation des sites protégés avoisinants et apparaît indispensable au développement économique du secteur", écrit l’instance.