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Le Port autonome de Strasbourg se lance dans l’écologie industrielle, cette notion définie comme une "approche globale des flux de matières et d’énergie en vue d’améliorer la performance énergétique à l’échelle d’un territoire industriel fait d’acteurs interdépendants". Il a entraîné dans son sillage seize entreprises pionnières, productrices et/ou consommatrices d’énergie, et comptant parmi les piliers industriels de la zone portuaire : la papeterie Blue Paper (ex-UPM Stracel), Cargill, les Grands Moulins de Strasbourg, le sidérurgiste NLMK, Punch le repreneur de l’usine General Motors, Rubis Terminal, Soprema (étanchéité), etc.
"Elles partagent l’objectif d’optimiser leur consommation énergétique et donc leur budget dans un contexte où les prix de l’énergie augmentent. Compte tenu qu’elles sont proches géographiquement les unes des autres, des mutualisations peuvent s’instaurer, plusieurs d’entre elles étant productrices d’énergie", décrit Aurore Mourette, chef de projet développement durable au Port autonome. Les synergies peuvent consister pour une entreprise à utiliser la vapeur dégagée par le process de sa voisine, à valoriser les sous-produits d’une autre, à se connecter à plusieurs au même réseau de chaleur urbain, etc. Le potentiel géothermique local sera également exploré.
Démarche dès cet automne
Une étude d’état des lieux lance concrètement la démarche cet automne. Conduite par l’association régionale Idée Alsace qui accompagne les entreprises dans leurs actions de développement durable, elle associe notamment le bureau Sofies déjà partie prenante d’une politique d’écologie industrielle au port du Havre. L’étude doit déboucher sur un plan d’actions à la fin du premier semestre 2014.
"Elles partagent l’objectif d’optimiser leur consommation énergétique et donc leur budget dans un contexte où les prix de l’énergie augmentent. Compte tenu qu’elles sont proches géographiquement les unes des autres, des mutualisations peuvent s’instaurer, plusieurs d’entre elles étant productrices d’énergie", décrit Aurore Mourette, chef de projet développement durable au Port autonome. Les synergies peuvent consister pour une entreprise à utiliser la vapeur dégagée par le process de sa voisine, à valoriser les sous-produits d’une autre, à se connecter à plusieurs au même réseau de chaleur urbain, etc. Le potentiel géothermique local sera également exploré.
Démarche dès cet automne
Une étude d’état des lieux lance concrètement la démarche cet automne. Conduite par l’association régionale Idée Alsace qui accompagne les entreprises dans leurs actions de développement durable, elle associe notamment le bureau Sofies déjà partie prenante d’une politique d’écologie industrielle au port du Havre. L’étude doit déboucher sur un plan d’actions à la fin du premier semestre 2014.
"Performance énergétique à l’échelle d’un territoire industriel"
Le cercle des participants n’est pas figé, loin de là. Le Port autonome et la Communauté urbaine, autre initiatrice, ont souhaité s’appuyer sur un "noyau dur" qui est appelé à s’élargir à d’autres entreprises de la zone. Le Groupement des usagers du port, leur "porte-parole", siège d’ailleurs au comité stratégique, l’organe pilote du projet. Celui-ci espère aussi franchir le Rhin pour associer le port allemand voisin de Kehl.