Après deux années moins fastes, le port a renoué avec une croissance significative de plus de 6 % l’an dernier. Elle lui fait frôler les 8 millions de tonnes de trafic.
Le port de Strasbourg a connu une bonne année 2017. Croissance économique, conditions de navigation favorables… et malheur des autres se sont conjugués pour faire progresser son trafic de 6,3 % l’an dernier. À quelques unités près, il a renoué avec le seuil des 8 millions de tonnes : il recense 7,993 millions de tonnes transportées, ce qu’il n’avait plus réalisé depuis 2014. La troisième raison fait référence à l’incident de Rastatt qui a entraîné un report vers le conteneur fluvial d’août à octobre. Elle reste cependant temporaire et marginale au regard de l’impact plus marquant de l’ambiance économique.
Dans le vrac, le port de Strasbourg enregistre, pour la première fois depuis plusieurs années, la croissance simultanée de ses trois principaux postes : les graviers (+ 7,6 %, à 3,59 millions de tonnes), les produits pétroliers (+ 10,1 %, soit 1,35 million de tonnes) et les céréales (+ 8,3 %), à 1,24 million de tonnes) qui avaient connu deux baisses consécutives. Les objets manufacturés sont également bien orientés à la hausse avec un + 6,4 % (969.800 tonnes). Les seules baisses notables proviennent des produits chimiques en diminution de 10,1 % (192.300 tonnes) et des métallurgiques qui chutent de 33.900 à 12.600 tonnes.
Dans le conteneur, le fluvial augmente légèrement de 1,3 % à 106.600 EVP, en phase avec la moyenne tous modes de + 1 % aboutissant à 421.155 EVP, troisième meilleure performance historique. En conséquence de Rastatt, notamment, le conteneur ferroviaire recule de 5,3 %, pour un total de 56.950 EVP.
Pic d’investissements
L'année qui commence marquera un pic d’investissements : 19 millions d’euros. L’achèvement du terminal de Lauterbourg, la rénovation de la rue du Port du Rhin, le début des travaux du nouveau siège et la restauration du pont tournant ferroviaire s’ajoutent à quelques autres projets pour atteindre ce niveau record.
Le Port autonome va également poser des jalons d’avenir, dont le réaménagement du terminal Sud dont les études démarrent.
Des opportunités foncières vont permettre de gagner de la place, de réorganiser les flux et de doter le site d’un parking poids lourds et de locaux d'accueil dignes de ce nom. "Il s’agit de rationaliser un espace qui s’est construit par développements progressifs", relève Jean-Louis Jérôme, directeur général.
À plus long terme, un système de rendez-vous comme dans les ports maritimes pourrait alors se mettre en place. Un autre enjeu se situe au Nord de la zone portuaire, pour transformer l’accès par la "route EDF" en une voie dédiée aux poids lourds.
Dans le vrac, le port de Strasbourg enregistre, pour la première fois depuis plusieurs années, la croissance simultanée de ses trois principaux postes : les graviers (+ 7,6 %, à 3,59 millions de tonnes), les produits pétroliers (+ 10,1 %, soit 1,35 million de tonnes) et les céréales (+ 8,3 %), à 1,24 million de tonnes) qui avaient connu deux baisses consécutives. Les objets manufacturés sont également bien orientés à la hausse avec un + 6,4 % (969.800 tonnes). Les seules baisses notables proviennent des produits chimiques en diminution de 10,1 % (192.300 tonnes) et des métallurgiques qui chutent de 33.900 à 12.600 tonnes.
Dans le conteneur, le fluvial augmente légèrement de 1,3 % à 106.600 EVP, en phase avec la moyenne tous modes de + 1 % aboutissant à 421.155 EVP, troisième meilleure performance historique. En conséquence de Rastatt, notamment, le conteneur ferroviaire recule de 5,3 %, pour un total de 56.950 EVP.
Pic d’investissements
L'année qui commence marquera un pic d’investissements : 19 millions d’euros. L’achèvement du terminal de Lauterbourg, la rénovation de la rue du Port du Rhin, le début des travaux du nouveau siège et la restauration du pont tournant ferroviaire s’ajoutent à quelques autres projets pour atteindre ce niveau record.
Le Port autonome va également poser des jalons d’avenir, dont le réaménagement du terminal Sud dont les études démarrent.
Des opportunités foncières vont permettre de gagner de la place, de réorganiser les flux et de doter le site d’un parking poids lourds et de locaux d'accueil dignes de ce nom. "Il s’agit de rationaliser un espace qui s’est construit par développements progressifs", relève Jean-Louis Jérôme, directeur général.
À plus long terme, un système de rendez-vous comme dans les ports maritimes pourrait alors se mettre en place. Un autre enjeu se situe au Nord de la zone portuaire, pour transformer l’accès par la "route EDF" en une voie dédiée aux poids lourds.
