
© CCI Nord-Isère
Alors que le gouvernement fait peser des menaces sur les ressources des CCI, ces organismes multiplient les opérations et réunions pour montrer leur bien-fondé. Port d’attache est une opération de promotion nationale des CCI visant à faire connaître l’importance stratégique et la richesse historique, économique et culturelle des 152 ports et 25 criées gérés par ces organismes consulaires en France.
Le Port de Vienne Sud a traité 800.000 tonnes de marchandises tous modes confondus en 2013 se répartissant à peu près par tiers entre le fleuve, le fer et la route. Il a réalisé 2,1 millions d’euros de chiffre d’affaires. Il emploie 17 personnes qui assurent diverses prestations générales ou personnalisées répondant à l’ensemble des métiers de la supply chain. En dix ans, 7 millions d’euros ont été investis pour cette plateforme multimodale (fluvio-maritime, route et fer).
«La CCI Nord Isère avec ses partenaires affiche des ambitions collectives et entend conforter sa place dans la chaîne logistique. La plateforme multimodale de Vienne Sud contribue au développement économique du territoire et de la région, tant par la mise à disposition de moyens aux entreprises en place que par l’implantation d’entreprises nouvelles», a observé Daniel Paraire, président de la CCI Nord Isère qui espère conforter cet équipement comme «l’un des ports majeurs de l’axe Rhône-Saône avec un objectif d’un million de tonnes manipulées par an». La semaine dernière également, l’annonce de l’implantation sur la zone industrialo-portuaire du leader mondial américain Hexcel a gonflé le moral des acteurs économiques et politiques régionaux.
Le Port de Vienne Sud a traité 800.000 tonnes de marchandises tous modes confondus en 2013 se répartissant à peu près par tiers entre le fleuve, le fer et la route. Il a réalisé 2,1 millions d’euros de chiffre d’affaires. Il emploie 17 personnes qui assurent diverses prestations générales ou personnalisées répondant à l’ensemble des métiers de la supply chain. En dix ans, 7 millions d’euros ont été investis pour cette plateforme multimodale (fluvio-maritime, route et fer).
«La CCI Nord Isère avec ses partenaires affiche des ambitions collectives et entend conforter sa place dans la chaîne logistique. La plateforme multimodale de Vienne Sud contribue au développement économique du territoire et de la région, tant par la mise à disposition de moyens aux entreprises en place que par l’implantation d’entreprises nouvelles», a observé Daniel Paraire, président de la CCI Nord Isère qui espère conforter cet équipement comme «l’un des ports majeurs de l’axe Rhône-Saône avec un objectif d’un million de tonnes manipulées par an». La semaine dernière également, l’annonce de l’implantation sur la zone industrialo-portuaire du leader mondial américain Hexcel a gonflé le moral des acteurs économiques et politiques régionaux.
"Un des ports majeurs de l’axe Rhône-Saône"
Daniel Paraire a rappelé que c’est en 1978, à l’occasion de la construction de la centrale nucléaire de Saint Alban-Saint-Maurice, que les premiers aménagements furent entrepris dans le Nord-Isère par la CNR et VNF pour le déchargement des éléments volumineux des réacteurs. L’espoir de voir un jour réaliser le canal Rhin-Rhône encouragea aussi les élus consulaires de l’époque à développer l’outil portuaire fluvial. Espoir malheureusement fortement déçu en 1997, à l’annonce de la mise à mort du projet ! En 1984, une convention fut signée entre la CNR et la CCI qui assurait à cette dernière la mission de service public d’aménagement et d’exploitation de la zone portuaire jusqu’en 2023. Le Port de Vienne Sud était officiellement lancé.
Daniel Paraire a énuméré les principales étapes du développement du port, avec les bâtiments et équipements construits, agrandis au fil des années. Il a souligné le lancement en 2013 de l’activité ferroviaire par conteneurs, complémentaire de l’activité vrac déjà existante.
Entre 1986 et 2013, le tonnage a évolué de 35.000 tonnes à 250.000 tonnes pour le fluvio-maritime, de 45.300 tonnes à 218.000 tonnes pour le fer et de 93.700 tonnes à 236.400 tonnes pour la route.
Pour Daniel Paraire, «le pari a été relevé et l’essai transformé».