
Siim Kallas, vice-président de la Commission européenne chargé de la mobilité et des transports © Commission Européenne
Pour la qualité de ses ports et de ses infrastructures aéronautiques ainsi que pour ses performances logistiques, les Pays-Bas arrivent en tête du premier tableau de bord sur les transports établi par la Commission européenne. L'Allemagne se classe au deuxième rang suivie par la Suède, le Royaume-Uni et le Danemark.
Infractions dans le domaine ferroviaire
Sur vingt-huit États membres étudiés, la France se voit relayer à la 10e position avec de bonnes notes pour ses infrastructures ferroviaires et aéronautiques, et ses investissements privés dans la recherche et le développement dans le domaine des transports. Si la France affiche un taux de transposition de 100 % des directives européennes relatives aux transports, elle est épinglée en revanche par le nombre élevé de procédures d'infraction dont elle fait l'objet dans le domaine ferroviaire. Pour réaliser ce "championnat", la Commission analyse les résultats obtenus par chaque État membre dans vingt-deux catégories qui couvrent tous les modes de transport. Elle s'appuie aussi sur les données provenant de différentes sources telles qu'Eurostat, l'Agence européenne pour l'environnement, la Banque mondiale, l'OCDE, etc. En sus de l'approche modale, l'autorité européenne évalue chaque pays selon plusieurs critères : accès marché, respect de la réglementation via la transposition des textes européens, infrastructures, émissions de gaz à effet de serre, sécurité, innovation, recherche et logistique.
Infractions dans le domaine ferroviaire
Sur vingt-huit États membres étudiés, la France se voit relayer à la 10e position avec de bonnes notes pour ses infrastructures ferroviaires et aéronautiques, et ses investissements privés dans la recherche et le développement dans le domaine des transports. Si la France affiche un taux de transposition de 100 % des directives européennes relatives aux transports, elle est épinglée en revanche par le nombre élevé de procédures d'infraction dont elle fait l'objet dans le domaine ferroviaire. Pour réaliser ce "championnat", la Commission analyse les résultats obtenus par chaque État membre dans vingt-deux catégories qui couvrent tous les modes de transport. Elle s'appuie aussi sur les données provenant de différentes sources telles qu'Eurostat, l'Agence européenne pour l'environnement, la Banque mondiale, l'OCDE, etc. En sus de l'approche modale, l'autorité européenne évalue chaque pays selon plusieurs critères : accès marché, respect de la réglementation via la transposition des textes européens, infrastructures, émissions de gaz à effet de serre, sécurité, innovation, recherche et logistique.
"Recenser les lacunes et définir des priorités"
"L'objectif de ce tableau de bord est de donner un aperçu des résultats obtenus par les États membres en matière de transport, de les aider à recenser leurs lacunes, et à définir des priorités en matière d'investissements et de politiques", explique la Commission. Pour Siim Kallas, son vice-président en charge de la mobilité et des transports, cette initiative est "un outil fantastique qui nous permet de visualiser les progrès accomplis vers des systèmes de transport plus efficaces, plus conviviaux, plus sûrs et plus propres. Il n'offre évidemment qu'un instantané de la situation mais constitue, tant pour la Commission que pour les États membres, un point de référence et une source d'inspiration pour les travaux à mener en collaboration". Les résultats de ce premier tableau de bord sur les performances en transport et en logistique des pays européens est consultable à l'adresse http://ec.europa.eu/transport/facts-fundings/scoreboard/index_en.html