
© RFF/Giraud Philippe
Le maire PS de Toulouse, le président PS de Midi-Pyrénées et un député UMP ont bondi mercredi 11 juillet quand le ministre délégué au Budget a remis en cause la prolongation de certaines lignes TGV et ont réaffirmé que le prolongement du réseau ferré à grande vitesse jusqu'à Toulouse était primordial.
"Nous sommes conscients que les finances publiques sont contraintes, mais la quatrième ville de France ne peut pas être tenue à l'écart du réseau européen de la grande vitesse. C'est une nécessité économique, une urgence écologique et une réponse aux attentes des usagers qui pourront rejoindre Paris en 3 heures au lieu de plus de 5 heures actuellement", a réagi le maire de Toulouse, Pierre Cohen. Il met en avant des études concluant à "l'intérêt économique et la rentabilité de cette ligne".
De son côté, le président du Conseil régional, Martin Malvy, ne peut pas imaginer que la région et Toulouse puissent "rester en dehors du réseau à grande vitesse" et affirme que Toulouse "est depuis longtemps considérée par la SNCF comme étant la destination la plus rentable". Il conclut sur une note optimiste que le "le problème de financement du chantier entre Bordeaux et Toulouse ne se posera concrètement qu'à partir de 2017, dans cinq ans" et que la crise économique sera passée.
Le député UMP et ancien maire de Toulouse (2004-2008) Jean-Luc Moudenc s'est joint au concert de protestations alors que la LGV Sud-Ouest via Bordeaux était "sur le point d'enfin aboutir". "Il serait particulièrement préjudiciable à l'économie locale de retarder encore l'arrivée du TGV à Toulouse alors que ce projet est porteur pour la croissance économique régionale. Je déplore que le gouvernement cherche à faire des économies sur des dépenses d'investissement d'avenir qui vont dans le sens du développement durable et qui sont favorables à notre économie. Je demande donc au gouvernement de ne pas remettre en cause l'arrivée de la LGV à Toulouse prévue au début des années 2020".
"Nous sommes conscients que les finances publiques sont contraintes, mais la quatrième ville de France ne peut pas être tenue à l'écart du réseau européen de la grande vitesse. C'est une nécessité économique, une urgence écologique et une réponse aux attentes des usagers qui pourront rejoindre Paris en 3 heures au lieu de plus de 5 heures actuellement", a réagi le maire de Toulouse, Pierre Cohen. Il met en avant des études concluant à "l'intérêt économique et la rentabilité de cette ligne".
De son côté, le président du Conseil régional, Martin Malvy, ne peut pas imaginer que la région et Toulouse puissent "rester en dehors du réseau à grande vitesse" et affirme que Toulouse "est depuis longtemps considérée par la SNCF comme étant la destination la plus rentable". Il conclut sur une note optimiste que le "le problème de financement du chantier entre Bordeaux et Toulouse ne se posera concrètement qu'à partir de 2017, dans cinq ans" et que la crise économique sera passée.
Le député UMP et ancien maire de Toulouse (2004-2008) Jean-Luc Moudenc s'est joint au concert de protestations alors que la LGV Sud-Ouest via Bordeaux était "sur le point d'enfin aboutir". "Il serait particulièrement préjudiciable à l'économie locale de retarder encore l'arrivée du TGV à Toulouse alors que ce projet est porteur pour la croissance économique régionale. Je déplore que le gouvernement cherche à faire des économies sur des dépenses d'investissement d'avenir qui vont dans le sens du développement durable et qui sont favorables à notre économie. Je demande donc au gouvernement de ne pas remettre en cause l'arrivée de la LGV à Toulouse prévue au début des années 2020".