Tribune pour les professionnels du transport et de la logistique, le récent salon SITL Europe a été l’occasion pour Dominique Denormandie d’exprimer l’inquiétude des rail-routiers face aux conséquences des grèves sur le réseau ferré national.
Sous la forme d’arrêts de travail de deux jours sur cinq pendant trois mois à partir d’avril, le mouvement est en effet susceptible de bloquer leurs services.
Selon le président du Groupement national des transports combinés (GNTC), "deux jours de grève dans notre secteur sont équivalents à une semaine d’activité perdue sans compter les effets induits. Cette grève prévue aux mois d’avril, mai et juin va se traduire par une impossibilité des opérateurs de fret de faire circuler les trains prévus, désorganisant ainsi la logistique des chargeurs et occasionnant des manques à gagner et des surcoûts. Après la casse de 2016 qui s’est soldée par une perte de 12 millions d’euros pour notre filière, nous n’avons pas les moyens de subir les perspectives de nouvelles grèves d’ampleur".
"100 trains combinés circulent chaque jour sur le réseau ferré national"
Si le GNTC soutient la réforme de la SNCF "dans ses objectifs dès lors qu’elle permettra une modernisation de notre système ferroviaire, une meilleure qualité de service et une productivité accrue", il demande la mise en œuvre de mesures spécifiques.
À l’attention de la SNCF, le groupement appelle "à garantir la circulation des trains combinés pendant cette période difficile".
Au gouvernement, il souhaite "la mise en place de moyens financiers pour permettre au transport combiné de se maintenir à flot.
Aujourd’hui, 100 trains combinés circulent chaque jour sur le réseau ferré national.
"Nos services retirent chaque année un million de poids lourds sur les routes équivalents à l’économie d’un million de tonnes de CO2".
La part modale du combiné rail-route en France s’élève à 2,8 %.
"Il représente 25 % du fret ferroviaire circulant sur le réseau ferré national. Sur les 35.000 transporteurs routiers, 5.000 sont susceptibles d’utiliser cette technique. Aujourd’hui seuls 150 y recourent", précise Dominique Denormandie.
Sous la forme d’arrêts de travail de deux jours sur cinq pendant trois mois à partir d’avril, le mouvement est en effet susceptible de bloquer leurs services.
Selon le président du Groupement national des transports combinés (GNTC), "deux jours de grève dans notre secteur sont équivalents à une semaine d’activité perdue sans compter les effets induits. Cette grève prévue aux mois d’avril, mai et juin va se traduire par une impossibilité des opérateurs de fret de faire circuler les trains prévus, désorganisant ainsi la logistique des chargeurs et occasionnant des manques à gagner et des surcoûts. Après la casse de 2016 qui s’est soldée par une perte de 12 millions d’euros pour notre filière, nous n’avons pas les moyens de subir les perspectives de nouvelles grèves d’ampleur".
"100 trains combinés circulent chaque jour sur le réseau ferré national"
Si le GNTC soutient la réforme de la SNCF "dans ses objectifs dès lors qu’elle permettra une modernisation de notre système ferroviaire, une meilleure qualité de service et une productivité accrue", il demande la mise en œuvre de mesures spécifiques.
À l’attention de la SNCF, le groupement appelle "à garantir la circulation des trains combinés pendant cette période difficile".
Au gouvernement, il souhaite "la mise en place de moyens financiers pour permettre au transport combiné de se maintenir à flot.
Aujourd’hui, 100 trains combinés circulent chaque jour sur le réseau ferré national.
"Nos services retirent chaque année un million de poids lourds sur les routes équivalents à l’économie d’un million de tonnes de CO2".
La part modale du combiné rail-route en France s’élève à 2,8 %.
"Il représente 25 % du fret ferroviaire circulant sur le réseau ferré national. Sur les 35.000 transporteurs routiers, 5.000 sont susceptibles d’utiliser cette technique. Aujourd’hui seuls 150 y recourent", précise Dominique Denormandie.
