"Depuis plusieurs mois, nous anticipons une croissance soutenue de la demande de pétrole et une baisse de l'offre non-Opep. Ce scénario prend forme et le marché pétrolier semble se rapprocher de l'équilibre dans la seconde moitié de cette année", selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie publié jeudi 14 avril. Les cours du pétrole ont retrouvé de l'élan et évoluent actuellement au-dessus de la barre de 40 dollars le baril, après les points bas touchés en janvier, quand ils étaient passés sous les 30 dollars : le marché semble avoir basculé dans un certain optimisme avant une réunion entre grands producteurs dimanche 17 avril à Doha (Qatar), dans le but de stabiliser une offre actuellement pléthorique dans le monde.
L'AIE a toutefois estimé que, "s'il devait y avoir un gel de la production, plutôt qu'une baisse, l'impact sur les approvisionnements physiques de pétrole sera limité". "La production de l'Arabie et de la Russie atteignant ou approchant déjà des niveaux records, et le potentiel de hausse étant très limité, excepté de la part de l'Iran - qui a dit vouloir accroître sa production jusqu'à 4 millions de barils par jour, son niveau d'avant les sanctions -, aucun accord n'affectera matériellement l'équilibre mondial entre l'offre et la demande au premier semestre 2016", a ajouté l'agence basée à Paris.
Le rééquilibrage du marché sera plutôt amorcé par la baisse de la production d'huile de schiste aux États-Unis, l'un des principaux pays producteurs, qui sera absent de Doha, où se réuniront en revanche la Russie et la plupart des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont l'Arabie saoudite.
La baisse s'accélère
En mars, les pays hors cartel ont pompé 56,8 millions de barils par jour (mbj), soit une baisse de 180.000 barils par jour par rapport au mois précédent, et surtout 690.000 bj de moins sur un an. "Des signes montrent que la baisse très attendue de la production de pétrole de schiste aux États-Unis s'accélère", a constaté le bras énergétique des pays développés de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
Sur l'ensemble de l'année, l'offre des pays non-Opep devrait diminuer de 710.000 barils par jour - dont 480.000 bj rien qu'aux États-Unis - par rapport à 2015, pour atteindre 57 mbj. Le mois dernier, les pays membres du cartel ont eux produit 32,47 mbj, en léger repli de 90.000 bj, l'offre iranienne ayant permis de compenser des problèmes d'approvisionnement au Nigeria, en Irak et aux Émirats arabes unis. Mais, même si la production de l'Iran a augmenté de près de 400.000 bj depuis la levée des sanctions internationales contre ce pays en début d'année, "le rythme de son retour sur le marché est plus mesuré que certains ne l'attendaient", selon l'AIE.
L'AIE a toutefois estimé que, "s'il devait y avoir un gel de la production, plutôt qu'une baisse, l'impact sur les approvisionnements physiques de pétrole sera limité". "La production de l'Arabie et de la Russie atteignant ou approchant déjà des niveaux records, et le potentiel de hausse étant très limité, excepté de la part de l'Iran - qui a dit vouloir accroître sa production jusqu'à 4 millions de barils par jour, son niveau d'avant les sanctions -, aucun accord n'affectera matériellement l'équilibre mondial entre l'offre et la demande au premier semestre 2016", a ajouté l'agence basée à Paris.
Le rééquilibrage du marché sera plutôt amorcé par la baisse de la production d'huile de schiste aux États-Unis, l'un des principaux pays producteurs, qui sera absent de Doha, où se réuniront en revanche la Russie et la plupart des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont l'Arabie saoudite.
La baisse s'accélère
En mars, les pays hors cartel ont pompé 56,8 millions de barils par jour (mbj), soit une baisse de 180.000 barils par jour par rapport au mois précédent, et surtout 690.000 bj de moins sur un an. "Des signes montrent que la baisse très attendue de la production de pétrole de schiste aux États-Unis s'accélère", a constaté le bras énergétique des pays développés de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
Sur l'ensemble de l'année, l'offre des pays non-Opep devrait diminuer de 710.000 barils par jour - dont 480.000 bj rien qu'aux États-Unis - par rapport à 2015, pour atteindre 57 mbj. Le mois dernier, les pays membres du cartel ont eux produit 32,47 mbj, en léger repli de 90.000 bj, l'offre iranienne ayant permis de compenser des problèmes d'approvisionnement au Nigeria, en Irak et aux Émirats arabes unis. Mais, même si la production de l'Iran a augmenté de près de 400.000 bj depuis la levée des sanctions internationales contre ce pays en début d'année, "le rythme de son retour sur le marché est plus mesuré que certains ne l'attendaient", selon l'AIE.