
© Renault Trucks
Le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, a annoncé jeudi 28 février un report au 1er octobre de l'entrée en vigueur de l'Écotaxe poids lourds, initialement prévue pour le 20 juillet, une décision saluée par les professionnels, mais qualifiée de "coup dur " par France Nature Environnement. Issue du Grenelle de l'environnement, l'Écotaxe doit s'appliquer aux camions de 3,5 tonnes et plus circulant sur le réseau national non payant, selon des barèmes kilométriques. Les professionnels, qui réclamaient ce report, ont salué l'annonce du ministre. La Fédération nationale des transports routiers (FNTR), première organisation professionnelle du secteur du transport routier, a estimé que "la date du 20 juillet 2013 initialement prévue pour la mise en œuvre de la taxe était coupée des réalités des entreprises de transport routier". "La phase d'expérimentation est indispensable pour anticiper les éventuels dysfonctionnements liés au déploiement du système", a indiqué son président, Jean-Christophe Pic.
Pour France Nature Environnement (FNE, fédération de 3.000 associations), ce report est en revanche un "nouveau coup dur" pour cette "mesure phare issue du Grenelle de l'environnement". "Inquiétant, au regard de la répartition des transports de marchandise en France, encore dominé à environ 90 % par la route. Rappelons que la France doit atteindre les 25 % de fret non routier d'ici 2022", relève FNE. "Les 800.000 poids lourds annuels soumis à la taxe généreront environ 1,2 milliard de recettes annuelles. Plus de deux ans de retard constituent donc un manque à gagner de plus de 2 milliards d'euros", regrette l'ONG. Dans le quotidien "Les Échos", M. Cuvillier souligne que le report entraîne un préjudice, en termes de recettes pour l’État, de "80 millions d'euros environ par mois".
Pour France Nature Environnement (FNE, fédération de 3.000 associations), ce report est en revanche un "nouveau coup dur" pour cette "mesure phare issue du Grenelle de l'environnement". "Inquiétant, au regard de la répartition des transports de marchandise en France, encore dominé à environ 90 % par la route. Rappelons que la France doit atteindre les 25 % de fret non routier d'ici 2022", relève FNE. "Les 800.000 poids lourds annuels soumis à la taxe généreront environ 1,2 milliard de recettes annuelles. Plus de deux ans de retard constituent donc un manque à gagner de plus de 2 milliards d'euros", regrette l'ONG. Dans le quotidien "Les Échos", M. Cuvillier souligne que le report entraîne un préjudice, en termes de recettes pour l’État, de "80 millions d'euros environ par mois".