
© Éric Houri
Le consortium Louis Dreyfus-DFDS, qui exploite deux navires sur la ligne Calais-Douvres, a estimé mercredi 13 juin que la décision d'attribuer les actifs de SeaFrance à ses ex-salariés "ne changeait rien" à ses projets même si elle avait "un impact" sur les prix. "Ça ne change absolument rien à nos projets puisque notre implantation repose sur un projet industriel qui ne dépend pas de l'arrivée d'un nouveau concurrent", a déclaré Christophe Santoni, directeur général de LD Lines, filiale de Louis Dreyfus Armateurs (LDA). "Notre projet repose sur ce que nous pensons être la meilleure solution pour développer notre activité, à savoir créer une compagnie leader sur son marché, qui dispose d'un réseau étoffé pour pouvoir proposer à ses clients le meilleur service", a poursuivi M. Santoni. "Le niveau du prix dépend essentiellement pour ne pas dire uniquement du niveau de l'offre et de la demande. À partir du moment où le marché est en surcapacité, les prix baissent, donc l'arrivée d'une capacité supplémentaire aura un impact", a affirmé le directeur général de LD Lines.