
La consommation moyenne de carburant des compagnies a diminué de 8 % en six ans © Airbus
D'après la Fédération nationale de l'aviation marchande (Fnam), la consommation moyenne de carburant s'est établie en 2013 à 3,7 litres par passager pour 100 kilomètres contre 4,02 litres en 2007. L'organisation publiait le 13 octobre pour la sixième année consécutive ses baromètres "Observatair" économique et environnemental. Cette baisse s'explique par l'utilisation d'avions de nouvelle génération moins énergivores et par l'optimisation des routes, selon la Fnam.
L'organisation, qui représente 95 % du transport aérien français, a par ailleurs constaté, pour la seule année 2013, un triplement des productions d'énergies renouvelables des plateformes aéroportuaires. Elles sont passées de 57.089 MWh en 2012 à 150.598 MWh en 2013, notamment grâce à la mise en place de panneaux solaires, de stations géothermiques. Au total, 89 % des entreprises du secteur pratiquaient ou proposaient par ailleurs le tri des déchets l'an passé contre 59 % en 2007, année de lancement du baromètre environnemental. Par ailleurs, d'après le rapport, les progrès technologiques depuis dix ans ont permis de réduire de moitié le bruit des avions.
Perte de compétitivité
Sur le volet économique, la baisse de la compétitivité du transport aérien français se confirme. "Le pavillon français vit depuis douze années consécutives une réduction de ses parts de marché sous l'effet d'une concurrence intra et extra communautaire dans un environnement réglementaire, fiscal, social et administratif défavorable", commente la Fnam. La part du pavillon français a enregistré l'année dernière une baisse de 2 points (82 %) sur les vols domestiques et peine à se maintenir sur l'ensemble des autres vols.
La fédération précise que les taxes spécifiques et les taxes de sûreté du transport aérien représentent 1,19 milliard d'euros, soit 2,3 % du chiffre d'affaires. Plus de 1,25 milliard d'euros sont perçus au titre des redevances aéroportuaires. "Dans ce contexte économique difficile, les tendances démontrent la poursuite des efforts entrepris en matière de développement durable", a souligné Alain Battisti, président de la Fnam.
L'organisation, qui représente 95 % du transport aérien français, a par ailleurs constaté, pour la seule année 2013, un triplement des productions d'énergies renouvelables des plateformes aéroportuaires. Elles sont passées de 57.089 MWh en 2012 à 150.598 MWh en 2013, notamment grâce à la mise en place de panneaux solaires, de stations géothermiques. Au total, 89 % des entreprises du secteur pratiquaient ou proposaient par ailleurs le tri des déchets l'an passé contre 59 % en 2007, année de lancement du baromètre environnemental. Par ailleurs, d'après le rapport, les progrès technologiques depuis dix ans ont permis de réduire de moitié le bruit des avions.
Perte de compétitivité
Sur le volet économique, la baisse de la compétitivité du transport aérien français se confirme. "Le pavillon français vit depuis douze années consécutives une réduction de ses parts de marché sous l'effet d'une concurrence intra et extra communautaire dans un environnement réglementaire, fiscal, social et administratif défavorable", commente la Fnam. La part du pavillon français a enregistré l'année dernière une baisse de 2 points (82 %) sur les vols domestiques et peine à se maintenir sur l'ensemble des autres vols.
La fédération précise que les taxes spécifiques et les taxes de sûreté du transport aérien représentent 1,19 milliard d'euros, soit 2,3 % du chiffre d'affaires. Plus de 1,25 milliard d'euros sont perçus au titre des redevances aéroportuaires. "Dans ce contexte économique difficile, les tendances démontrent la poursuite des efforts entrepris en matière de développement durable", a souligné Alain Battisti, président de la Fnam.