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Pendant la durée du programme Havep, grâce auquel ses vingt-sept États membres porteront tout au long de l’année calendaire 2013 une attention à la sécurité en mer des passagers, les autorités de contrôle inspecteront les navires à passagers et assisteront à un certain nombre d’exercices et de scénarios d’urgence concernant les commandes opérationnelles de ces navires.
"L’un des moyens de transport de loisir les plus sûrs au monde"
"Le secteur international de la croisière fait bon accueil à l’engagement de 2013 du Mémorandum de Paris sur la sécurité en mer des passagers au travers du programme Havep car la sécurité des passagers et des membres d’équipage est sa priorité numéro un", a déclaré Christine Duffy, présidente de la CLIA.
"Grâce à l’Havep, les membres d’équipage bénéficieront d’opportunités supplémentaires pour évaluer leur préparation aux situations d’urgence et pour démontrer leurs connaissances et formation, requis à la fois par les lois internationales et nationales et par les procédures et mesures de l’industrie", ajoute-t-elle.
Un programme accueilli favorablement
De son côté, le président d’ECC, Manfredi Lefebvre d’Ovidio, a déclaré : "Chacun des aspects du secteur est fortement régulé et, historiquement, la navigation sur un bateau de croisière constitue l’un des moyens de transport de loisir les plus sûrs au monde. Il est soumis à un régime rigoureux d’inspection et est régulièrement évalué à l’aune des législations internationales et européennes. Nous sommes confiants et transparents sur ces procédures de sécurité et nous accueillons très favorablement ce nouveau programme d’inspection. Nous espérons maintenir notre coopération avec les États membres du Mémorandum de Paris (MOU) afin que les navires de croisière satisfassent toujours les standards de sécurité les plus élevés".
La profession des armateurs de croisière s’engage à évaluer en continu les protocoles et procédures de sécurité opérationnelle. Ils estiment que chaque aspect de l’expérience est "fortement réglementé et contrôlé à la fois par le droit maritime international et celui des États-Unis".