
Le consortium comprenant les groupes français Bolloré et Bouygues travaux publics et le Danois Maersk (APMT) a obtenu la concession de la réalisation et de l'exploitation d'un deuxième terminal à conteneurs au port d'Abidjan (TC2), leader en Afrique de l'Ouest. Après le dépouillement de l'offre lancé en juin 2012, "le groupement APM Terminals, Bolloré Africa Logistics et Bouygues travaux publics est désigné attributaire de la concession" souligne la direction du port autonome d'Abidjan (PAA). "Le nouveau terminal dont la fin des travaux est prévue pour 2016, sera d'une profondeur allant jusqu'à 18 mètres, la plus importante sur la côte ouest africaine", selon l'autorité portuaire. Le TC2 aura un traitement de 1,5 million de conteneurs par an, doublant ainsi la capacité du premier terminal à conteneurs d'Abidjan.
Redémarrage après un an d'arrêt
Le groupe Bolloré, impliqué dans la logistique portuaire et ferroviaire en Côte d'Ivoire, gère depuis 2004 le terminal à conteneurs du port d'Abidjan. Le trafic de marchandises de ce dernier a chuté de 26 % en 2011, en raison de la crise postélectorale ayant conduit à un embargo de l'Union européenne sur les navires et à l'interdiction de la vente du cacao, premier produit d'exportation du pays. Le port d'Abidjan, principal débouché pour plusieurs pays enclavés d'Afrique de l'Ouest, avait été délaissé par ses utilisateurs pendant cette période meurtrière de fin 2010 à avril 2011.
Pour 2012, le PAA prévoit un trafic de 24 millions de tonnes en "forte hausse de 43% par rapport à 2011", en raison d'un retour à une croissance forte du PIB projeté à 8,5 % contre - 5 % en 2011.
Redémarrage après un an d'arrêt
Le groupe Bolloré, impliqué dans la logistique portuaire et ferroviaire en Côte d'Ivoire, gère depuis 2004 le terminal à conteneurs du port d'Abidjan. Le trafic de marchandises de ce dernier a chuté de 26 % en 2011, en raison de la crise postélectorale ayant conduit à un embargo de l'Union européenne sur les navires et à l'interdiction de la vente du cacao, premier produit d'exportation du pays. Le port d'Abidjan, principal débouché pour plusieurs pays enclavés d'Afrique de l'Ouest, avait été délaissé par ses utilisateurs pendant cette période meurtrière de fin 2010 à avril 2011.
Pour 2012, le PAA prévoit un trafic de 24 millions de tonnes en "forte hausse de 43% par rapport à 2011", en raison d'un retour à une croissance forte du PIB projeté à 8,5 % contre - 5 % en 2011.