
© André Bocquel
Le trafic du Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire a affiché l'an dernier une légère baisse de 1,7 % avec 30,5 millions de tonnes contre 31,09 millions de tonnes en 2010. Les importations ont baissé de 4,1 % tandis que les exportations progressaient de 5 % et représentent près du tiers du trafic total.
Le trafic énergétique du port de Nantes Saint-Nazaire, qui représente les deux tiers du flux, a baissé en 2011 de 3,8 % à 20,3 millions de tonnes. Le pétrole brut a progressé de 5,1 %, à 8,3 millions de tonnes, car "la fermeture de certains marchés, dont les États-Unis", a été pour partie compensée par des trafics ponctuels vers l'Afrique. Le trafic de produits raffinés a régressé de 0,1 %, à 6,3 millions de tonnes. En revanche, avec 3,8 millions de tonnes, le gaz naturel liquéfié a reculé de 21,5 % "en raison de la concurrence des gazoducs transsibériens et face à des marchés déstabilisés par une forte demande asiatique", selon la direction du GPMNSN.
Le trafic énergétique du port de Nantes Saint-Nazaire, qui représente les deux tiers du flux, a baissé en 2011 de 3,8 % à 20,3 millions de tonnes. Le pétrole brut a progressé de 5,1 %, à 8,3 millions de tonnes, car "la fermeture de certains marchés, dont les États-Unis", a été pour partie compensée par des trafics ponctuels vers l'Afrique. Le trafic de produits raffinés a régressé de 0,1 %, à 6,3 millions de tonnes. En revanche, avec 3,8 millions de tonnes, le gaz naturel liquéfié a reculé de 21,5 % "en raison de la concurrence des gazoducs transsibériens et face à des marchés déstabilisés par une forte demande asiatique", selon la direction du GPMNSN.
"Deuxième record consécutif pour les céréales"
Enfin, avec 1,8 million de tonnes, charbon et coke de pétrole ont diminué de 7,6 %, "les températures hivernales ayant été clémentes et la centrale électrique de Cordemais ayant privilégié la réduction de ses stocks de combustible, après une année 2010 où elle avait été fortement sollicitée pour compenser les difficultés du parc nucléaire français". Pour leur part, les trafics non énergétiques, qui représentent le tiers restant des flux, ont progressé de 2,9 %, à 10,2 millions de tonnes.
Les céréales ont progressé de 2,5 %, à 1,5 million de tonnes. "Ce niveau record pour le port de Nantes-Saint-Nazaire, le deuxième consécutif, est l'une des conséquences des catastrophes naturelles qui ont touché les principaux pays producteurs mondiaux, dont l'Australie et la Russie", estime le port.
En revanche, le trafic d'engrais a chuté de 18,8 %, à 169.000 tonnes, et les importations d'aliments pour bétail ont baissé aussi de 14%, à 1,7 million de tonnes. Selon le port, "en raison d'une conjoncture économique agricole difficile, les trafics d'engrais ont été à la baisse, tout comme les tourteaux de soja, directement concurrencés par le tournesol et le colza métropolitains, moins onéreux".
La ligne Montoir-Gijón dope le roulier
Après une très forte progression en 2010, le sable de mer a connu une contraction de 1,8 %, à 1,5 million de tonnes, la ferraille s'est repliée de 3,6 %, à 389.000 tonnes, tandis que les conteneurs ont progressé de 6,1 %, à 1,8 million de tonnes. La direction de l'établissement portuaire a souligné la modification de la ligne Antilles de CMA CGM en janvier 2011 et la réorganisation de la ligne océan Indien-Australie-Nouvelle-Zélande de MSC en septembre. À Nantes, on estime que les récents services feeders au départ de Montoir-de-Bretagne vers les ports de l'Europe du Nord contribuent à cette évolution favorable.
Quant au roulier, il a fait un bond de 111,3 %, à 1 million de tonnes, grâce à la montée en puissance de l'autoroute de la mer reliant Montoir-de-Bretagne et le port espagnol de Gijón. Cette ligne, inaugurée à l'automne 2010, a affiché "des résultats supérieurs des trois quarts aux prévisions initiales de l'armateur LD Lines", indique le port nantais. "En 2011, plus de 18.000 poids lourds ont transité sur la ligne. Le service a également favorisé l'implantation à Montoir-de-Bretagne du groupe Cat qui réceptionne, stocke et organise la distribution de véhicules neufs importés d'Espagne et de Turquie", ajoute le GPMNSN.