
© GPMNSN
Avec un trafic de 29,8 millions de tonnes, le Grand Port maritime de Nantes-Saint‐Nazaire (GPMNSN) a terminé l'année 2012 sur un recul de 2,7 % par rapport à 2011. La direction de l'établissement portuaire atlantique invoque "la difficulté de la conjoncture internationale".
À 20,26 Mt, les matière énergétiques ont marqué un repli de 0,6 %. Cette tendance n'est pas due au pétrole brut, qui a progressé de 7,7 % à 9 Mt, ni aux vracs ni aux produits raffinés, qui ont marqué une progression de 8,4 % à 6,8 Mt. Quant aux flux de charbon et au coke de pétrole, il ne sont pas responsables non plus de cette légère baisse puisqu'ils marqué un bond de 20,4 % à 2,2 Mt.
À 20,26 Mt, les matière énergétiques ont marqué un repli de 0,6 %. Cette tendance n'est pas due au pétrole brut, qui a progressé de 7,7 % à 9 Mt, ni aux vracs ni aux produits raffinés, qui ont marqué une progression de 8,4 % à 6,8 Mt. Quant aux flux de charbon et au coke de pétrole, il ne sont pas responsables non plus de cette légère baisse puisqu'ils marqué un bond de 20,4 % à 2,2 Mt.
"L'impact des céréales et du GNL"
La direction du port ligérien commente : "La raffinerie de Donges a connu une activité importante, avec des importations de plus de 9 Mt de pétrole brut. La centrale électrique de Cordemais a été fortement sollicitée, les approvisionnements en charbon étant supérieurs à 2 Mt.
Le Grand Port maritime attribue ce recul à la chute de 43 % du gaz naturel liquéfié (GNL), trafic qui s'est établi à 2,18 Mt alors qu'il s'élevait à 3,8 Mt en 2011.
"En raison, notamment, d'une forte demande asiatique, le trafic de gaz naturel a pratiquement chuté de moitié, à 2,2 Mt. Il s'agit-là d'une deuxième année consécutive de forte baisse. À titre de comparaison, le trafic annuel moyen du terminal s'élevait à 5,5 Mt sur la période 2000-2010", explique-t-on au GPMNSN.
Le trafic conteneurisé et le roulier en baisse
Dans la catégorie des trafics non énergétiques, le recul se chiffre à 6,8 %. Pourtant, les aliments pour bétail ont enregistré une légère progression de 1,5 % à 1,7 Mt, la ferraille a augmenté de 5,2 % à 410.000 tonnes et le trafic conteneurisé a marqué une embellie de 3,3 % avec 1,9 Mt. En revanche, les céréales ont reculé de 42 % à 905.000 tonnes, les engrais ont baissé de 3,2 % à 154.000 tonnes et le trafic roulier, avec 941.000 tonnes, a diminué de 7,1 %.
En matière de marchandises diverses, le trafic conteneurisé s'est élevé à 184.000 EVP, soit une progression globale de 3 % par rapport à 2011. Selon la direction du port, "le résultat est lié au développement de l'offre de services maritimes ainsi qu'au dynamisme des entreprises de l'hinterland".
Quant à l'activité du terminal roulier, l'établissement portuaire juge qu'après avoir doublé en 2011, elle s'est maintenue à un niveau global important. Et d'expliquer : "L'économie difficile de la péninsule Ibérique et la contraction du marché automobile français ont néanmoins entraîné une baisse de 7 % du trafic, la ligne historique entre Montoir-de-Bretagne et Vigo ayant subi l'impact de la réduction des flux industriels. Les trafics de véhicules neufs et les flux de passagers de l'autoroute de la mer entre Montoir-de-Bretagne et Gijón ont globalement progressé dans une conjoncture difficile".
Autre trafic qui a achevé 2012 sur un repli dans le secteur des marchandises non énergétiques, le sable de mer qui a baissé de 0,4 % à 1,58 Mt.