
© Rheinports
Le port de Bâle a terminé l’année 2012 par un trafic de 7,2 millions de tonnes, en hausse de 27 % sur un an. Il s’agit de la deuxième meilleure performance de son histoire après 2008. Il a bénéficié d’un effet de rattrapage de l’année 2011 qui a été perturbée pour la navigation sur le Rhin, ce dont attestent notamment les graviers et matériaux de construction : ils remontent de 60 % pour atteindre 1,07 million de tonnes. La progression la plus importante en volume concerne les produits pétroliers, qui gagnent plus d’un million de tonnes à 3,6 millions de tonnes. Leurs importations ont bondi de 55 % (3,4 millions de tonnes). Les niveaux de fret ont été favorables et deux raffineries intérieures (Tamoil et l'ex-Petroplus) ont été très souvent à l’arrêt pour raison technique ou économique, ce qui a entraîné un basculement de flux du pipe-line vers les barges en provenance de la mer du Nord. Parmi les autres trafics, les céréales et produits agricoles sont restés stables, à 842.000 tonnes, comme les produits métallurgiques à 514.000 tonnes. Au contraire, les produits chimiques ont reculé de 18 % (385.000 tonnes).
Croissance attendue dans le conteneur
Le conteneur fluvial connaît aussi une année faste, avec une croissance de 9,5 % et un total de 102.240 EVP qui approche le record historique de 2007 (104.000 EVP). Son développement est appelé à durer dans le temps, estiment les responsables du port. Ces derniers sont confortés par une récente étude de l’université de Saint-Gall qui prévoit une multiplication du trafic de conteneurs par au moins 2,5 dans les dix ans. Dans ce contexte favorable, Bâle planifie la construction d’un nouveau terminal d’ici à 2018 pour environ 125 millions d’euros.
Croissance attendue dans le conteneur
Le conteneur fluvial connaît aussi une année faste, avec une croissance de 9,5 % et un total de 102.240 EVP qui approche le record historique de 2007 (104.000 EVP). Son développement est appelé à durer dans le temps, estiment les responsables du port. Ces derniers sont confortés par une récente étude de l’université de Saint-Gall qui prévoit une multiplication du trafic de conteneurs par au moins 2,5 dans les dix ans. Dans ce contexte favorable, Bâle planifie la construction d’un nouveau terminal d’ici à 2018 pour environ 125 millions d’euros.