La crise sanitaire a lourdement pesé sur le volume du tonnage global du port de Marseille-Fos au cours des trois premiers trimestres de l'année. Alors qu'il s'était élevé à 60 millions de tonnes au cours des neuf premiers de 2019, en cumul à fin septembre il se rapproche de la barre des 50 Mt.
Comme les principaux grands ports d'Europe, celui de Marseille-Fos est victime de la pandémie. Les premiers chiffres globaux attestent de la tendance. Pour le seul mois de septembre, le Grand Port maritime de Marseille (GPMM) dit avoir vu son activité marquer une baisse de 9 %. Avec cette diminution, le trafic global s'est établi à 6,04 millions de tonnes pour l'ensemble des deux bassins.
En cumul sur les neuf premiers mois de l'année, le port phocéen a enregistré une perte de trafic de 15 %. Ce recul a tiré vers le bas le tonnage global à 51,3 millions de tonnes, selon les premières estimations de l'établissement portuaire.
Mauvais premier semestre
À l'issue d'un premier semestre marqué par le premier confinement, le GPMM avait enregistré un volume total de 33,6 millions de tonnes, en chute de 15 % par rapport aux six premiers mois de 2019.
À 20 millions de tonnes, les vracs liquides, filière représentant le plus fort tonnage pour le port phocéen, avaient reculé de 13 %.
Les vracs solides n'avaient terminé les six premiers mois de l'année que sur une érosion de 1 %, avec 4,9 millions de tonnes. La bonne tenue de la campagne céréalière avait permis de limiter la casse en termes de tonnage, avait expliqué l'établissement portuaire en juillet.
Quant aux marchandises diverses, elles avaient reculé de 15 %, pour s'établir à 8,7 millions de tonnes. Dans cette filière, le conteneur avait baissé de 17 %, à 617.105 EVP. Quant aux véhicules, ils avaient plongé de 23 %.
Enfin, le trafic passagers avait fortement souffert au cours des six premiers mois de l'année. Leur nombre avait baissé de 59 % sur les lignes régulières ferries et de 84 % dans la croisière.
Avec le reconfinement qui vient de démarrer (même si celui-ci ne devrait pas bloquer l'économie), le dernier trimestre de l'année ne devrait pas connaître un inversement de la tendance. Avec le maintien de l'activité industrielle en France, les volumes devraient moins pâtir de la crise qu'au cours du premier confinement.
En cumul sur les neuf premiers mois de l'année, le port phocéen a enregistré une perte de trafic de 15 %. Ce recul a tiré vers le bas le tonnage global à 51,3 millions de tonnes, selon les premières estimations de l'établissement portuaire.
Mauvais premier semestre
À l'issue d'un premier semestre marqué par le premier confinement, le GPMM avait enregistré un volume total de 33,6 millions de tonnes, en chute de 15 % par rapport aux six premiers mois de 2019.
À 20 millions de tonnes, les vracs liquides, filière représentant le plus fort tonnage pour le port phocéen, avaient reculé de 13 %.
Les vracs solides n'avaient terminé les six premiers mois de l'année que sur une érosion de 1 %, avec 4,9 millions de tonnes. La bonne tenue de la campagne céréalière avait permis de limiter la casse en termes de tonnage, avait expliqué l'établissement portuaire en juillet.
Quant aux marchandises diverses, elles avaient reculé de 15 %, pour s'établir à 8,7 millions de tonnes. Dans cette filière, le conteneur avait baissé de 17 %, à 617.105 EVP. Quant aux véhicules, ils avaient plongé de 23 %.
Enfin, le trafic passagers avait fortement souffert au cours des six premiers mois de l'année. Leur nombre avait baissé de 59 % sur les lignes régulières ferries et de 84 % dans la croisière.
Avec le reconfinement qui vient de démarrer (même si celui-ci ne devrait pas bloquer l'économie), le dernier trimestre de l'année ne devrait pas connaître un inversement de la tendance. Avec le maintien de l'activité industrielle en France, les volumes devraient moins pâtir de la crise qu'au cours du premier confinement.
