
© Port of Rotterdam
Le port de Rotterdam dépasse ses prévisions avec un trafic en hausse de 3 % au premier trimestre 2012 à 110 millions de tonnes. Les vracs liquides ont augmenté de 9 % tandis que le nombre d'EVP a reculé de 4 % à 2,8 millions.
Moins de conteneurs vides
Sur les trois premiers mois 2012, le trafic du port de Rotterdam a progressé de 3 % par rapport à la même période de 2011, à 110 millions de tonnes. "Ces résultats sont meilleurs que ceux attendus en fin d'année", confie le directeur du premier port d'Europe, Hans Smith. "Selon les prévisions établies fin 2011, on attendait une légère baisse pendant la première moitié de 2012, suivie d'un redressement dans la seconde moitié, pour finir avec des résultats stables ou en légère hausse". L'activité du port de Rotterdam dépendant des économies allemande et néerlandaise, il note que "la première continue de se développer" et que "la seconde donne des signes encourageants pour être optimiste". Il indique enfin que les exportations hors Union européenne, qui constituent la majorité du trafic de Rotterdam, sont également porteuses d'espoir.
Les marchandises diverses ont augmenté de 1 % à 30 millions de tonnes sur le trimestre. Mais en nombre de boîtes, le trafic a reculé de 4 % à 2,8 millions d'EVP. Un segment victime de la crise économique qui affecte les importations, principalement en provenance d'Asie, pourtant les exportations de conteneurs chargés ont progressé. Ainsi moins de conteneurs vides sont repartis vers l'Est (- 16 %). Le trafic roulier est resté stable, en phase avec l'économie britannique piétinante. Enfin la direction du port attribue la baisse des autres marchandises diverses (- 19 %) à un recul des produits sidérurgiques, dont ont pâti les importations de plaques d'acier jugées décevantes.
Moins de conteneurs vides
Sur les trois premiers mois 2012, le trafic du port de Rotterdam a progressé de 3 % par rapport à la même période de 2011, à 110 millions de tonnes. "Ces résultats sont meilleurs que ceux attendus en fin d'année", confie le directeur du premier port d'Europe, Hans Smith. "Selon les prévisions établies fin 2011, on attendait une légère baisse pendant la première moitié de 2012, suivie d'un redressement dans la seconde moitié, pour finir avec des résultats stables ou en légère hausse". L'activité du port de Rotterdam dépendant des économies allemande et néerlandaise, il note que "la première continue de se développer" et que "la seconde donne des signes encourageants pour être optimiste". Il indique enfin que les exportations hors Union européenne, qui constituent la majorité du trafic de Rotterdam, sont également porteuses d'espoir.
Les marchandises diverses ont augmenté de 1 % à 30 millions de tonnes sur le trimestre. Mais en nombre de boîtes, le trafic a reculé de 4 % à 2,8 millions d'EVP. Un segment victime de la crise économique qui affecte les importations, principalement en provenance d'Asie, pourtant les exportations de conteneurs chargés ont progressé. Ainsi moins de conteneurs vides sont repartis vers l'Est (- 16 %). Le trafic roulier est resté stable, en phase avec l'économie britannique piétinante. Enfin la direction du port attribue la baisse des autres marchandises diverses (- 19 %) à un recul des produits sidérurgiques, dont ont pâti les importations de plaques d'acier jugées décevantes.
"+ 13 % pour les produits pétroliers"
Les vracs liquides ont bondi de 9 % au premier trimestre à 55 millions de tonnes. Une évolution portée par la hausse du prétrole brut (+ 6 % à 26 millions de tonnes), qui a profité d'une amélioration du raffinage pour retrouver le niveau habituel d'importations. Les produits pétroliers ont également grimpé (+ 13 % à 9 millions de tonnes), les exportations ayant profité de la hausse des prix à Singapour en janvier et février (l'une des plaques tournantes du commerce international du pétrole où les prix sont déterminés). Par ailleurs, davantage de fuel a été importé de Russie et le port a bénéficié d'une capacité de stockage accrue dans deux terminaux pétroliers. Les autres vracs liquides ont pris 8 %.
En ce qui concerne les vracs solides, leur trafic a diminué de 7 % sur la période à 19 millions de tonnes. Le trafic de charbon a gagné 15 % et celui du minerai de fer (- 14 %) a reflété le repli de la demande d'acier, car la production dans les hauts-fourneaux a reculé ou s'est arrêtée. Néanmoins les importations de minerai de fer sont restées stables en raison de la demande soutenue pour l'acier de pointe, notamment utilisé dans l'industrie automobile. La baisse de 19 % des autres vracs solides résulte de la stagnation du secteur de la construction et du déclin de la production industrielle.