Le port fluvial d'Arles a achevé le mois de septembre sur un trafic de 23.353 tonnes, contre 8.700 tonnes en septembre 2016. Un rebond dont se félicite le directeur de l'établissement portuaire, Benoît Ponchon, dû, à ses yeux, à la bonne tenue du trafic fluvio-maritime de biomasse, aux exportations vers le Maghreb et au matériel de BTP (bois de charpentes). En revanche, il constate la stabilité de l'activité fluviale.
"En cumul sur les neuf premiers mois de l'année, Arles reste en retard par rapport à 2016", regrette-t-il. Sur la période, le port fluvial a enregistré une activité de 166.000 tonnes, en baisse de 25 % sur un an.
Il explique cette tendance par la "chute sévère enregistrée dans les céréales françaises". Selon lui, "la production a été correcte mais elles ont rencontré des problèmes sur le marché européen". Les volumes de trafics de bois et de biomasse sont restés équivalents à ceux de 2016. Il estime aujourd'hui que la reprise du mois de septembre devrait se confirmer d'ici la fin de l'année.
Quelques événements symboliques de l'activité fluviale ont retenu l'attention du dirigeant du port arlésien. Benoît Ponchon a relevé la livraison de palplanches métalliques en provenance de l'usine ArcelorMittal au Luxembourg sur trois péniches Frayssinet (chacune débarquant un lot de 140 tonnes) pour la Société anonyme de la cale de halage du port d'Arles (Sacha). Un chantier qui démarrera en 2018.
Il explique cette tendance par la "chute sévère enregistrée dans les céréales françaises". Selon lui, "la production a été correcte mais elles ont rencontré des problèmes sur le marché européen". Les volumes de trafics de bois et de biomasse sont restés équivalents à ceux de 2016. Il estime aujourd'hui que la reprise du mois de septembre devrait se confirmer d'ici la fin de l'année.
Quelques événements symboliques de l'activité fluviale ont retenu l'attention du dirigeant du port arlésien. Benoît Ponchon a relevé la livraison de palplanches métalliques en provenance de l'usine ArcelorMittal au Luxembourg sur trois péniches Frayssinet (chacune débarquant un lot de 140 tonnes) pour la Société anonyme de la cale de halage du port d'Arles (Sacha). Un chantier qui démarrera en 2018.
"Le port fluvial a enregistré une activité de 166.000 tonnes"
Deux groupes électrogènes d'un poids unitaire de 155 tonnes en provenance de Chalon-sur-Saône ont également utilisé la voie d'eau à destination d'Arles ces derniers mois ainsi qu'une grue de 1.200 tonnes.
Il explique enfin que trois viroles de 5,30 mètres de diamètre à destination de l'Algérie ont été embarquées à Arles sur le navire fluvio-maritime "André Michel".
Acquisition de deux chariots élévateurs et remplacement d'une grue
Le port fluvial situé à l'embouchure du Rhône a poursuivi cette année ses investissements. Il a fait l'acquisition de deux chariots élévateurs dont l'un des deux a déjà été livré. Selon Benoît Ponchon, le premier, d'une capacité de 16 tonnes, est destiné à opérer des chargements de bois. L'autre, de 28 tonnes, aura vocation à opérer des coils ou des conteneurs vides.
Pour 2018, le port fluvial attend la livraison du pont de franchissement de la voie ferrée dont les travaux de construction avaient été entamés en 2016. Arles prévoit également le remplacement d'une grue présente depuis vingt-cinq ans par une nouvelle grue d'occasion.
Pour ce qui concerne le projet de ligne régulière entre Arles et Lyon, l'étude de marché va être mise à jour par un bureau d'études pour en connaître la viabilité.