Le trafics des ports d’Haropa en légère progression

Haropa, l'alliance des ports du Havre, Rouen et Paris, a enregistré à fin mai 2015 une hausse des trafics de 4,2 %, à 38,2 millions de tonnes. Les conteneurs se sont stabilisés quand les trafics vrac de céréales sont en progression.
La hausse des trafics des ports d’Haropa, à fin mai 2015, a été portée par la progression des céréales au sortir des terminaux rouennais, à hauteur de 11 %, à 3,9 millions de tonnes : "Malgré la baisse des exportations de blé, liée à la spécificité de la récolte, de nouvelles exportations ont pris le relais, comme le blé fourrager et l’orge", explique le groupement. Autre progression enregistrée, les vracs liquides, à hauteur de 12,5 %. Les importations de brut ont augmenté de 19,5 %, à 10,98 millions de tonnes, une croissance qui s’explique par "un prix du brut attractif et par des trafics relativement faibles en 2014", selon la direction d’Haropa.
En revanche, les conteneurs marquent le pas à 10,7 millions de tonnes, soit – 0,7 % et à 1,072 millions d’EVP (+ 0,8 %). Autre baisse, les vracs solides à 5,4 millions de tonnes (- 5,9 %), due à "une faible demande de charbon et de matériaux de construction". Pourtant, malgré cette baisse du trafic fluvial de matériaux de construction, le trafic global a progressé de 7 % en Île-de-France, à 6,6 millions de tonnes, grâce aux flux des produits agro-alimentaires, valorisables, métalliques et les conteneurs. Quant au secteur de la croisière maritime, il affiche une progression de 15 % du nombre de passagers, avec près de 105.000 personnes accueillies. Le port du Havre a ainsi vu accoster pour la première fois, en avril, le paquebot "Anthem of the Seas", de la compagnie Royal Carribean, avec plus de 4.000 passagers à bord.

1 milliard d’euros pour la Vallée de la Seine

La direction a rappelé, parmi les faits marquants de ce début d’année, le soutien de l'État apporté à travers le contrat interrégional (CPIER), signé le 25 juin, aux deux Normandie et à l’Île-de-France : 1 milliard d’euros est dédié aux infrastructures de la Vallée de la Seine. De son côté, la Commission européenne devrait affecter, dans le cadre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE – RTE-T), 105 millions d’euros sur l’axe Seine, notamment pour l’amélioration des accès nautiques du port de Rouen, des études relatives à l’accès fluvial de Port 2000 au Havre et le contournement ferroviaire de Serqueux-Gisors.

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