Le train à grande vitesse et l'avion se livrent en Espagne dans une bataille acharnée dans le transport de passagers.
Chacun a de solides arguments. L'Espagne disposer du premier réseau ferroviaire à grande vitesse en Europe, le deuxième au monde derrière la Chine. L'avion s'appuie sur 46 aéroports, également l'un des réseaux les mieux dotés d'Europe. "Le cas espagnol est unique", constate Daniel Albacate, spécialiste des transports à l'université de Barcelone.
Tous profitent de la reprise économique depuis 2014, après cinq ans d'une grave crise, avait vu les déplacements se réduire. Mais la compagnie ferroviaire Renfe n'a pas dit son dernier mot, après avoir réussi en 2013 pour la première fois à dépasser l'avion. Elle a répété cet exploit en 2014, avec 29,6 millions de passagers transportés en Ave contre 29,3 millions pour les compagnies aériennes.
Ce succès s'explique par une politique commerciale dynamique : elle a baissé début 2013 de 11 % les tarifs des billets pour train à grande vitesse, connu en Espagne sous l'acronyme Ave, et multiplie les services comme le transport des bagages porte-à-porte où le wifi.
Ces mesures font grincer des dents les groupes aériens, l'ex-président de Vueling, Josep Piqué, parlant même de "concurrence déloyale". Si l'Ave propose des prix aussi compétitifs, sans aucune ligne rentable, c'est parce qu'il est subventionné par l’État, selon la Fondation d'études d'économie appliquée (Fedea). Une difficulté de plus pour les compagnies aériennes classiques, déjà bousculées par les low costs.
Chacun a de solides arguments. L'Espagne disposer du premier réseau ferroviaire à grande vitesse en Europe, le deuxième au monde derrière la Chine. L'avion s'appuie sur 46 aéroports, également l'un des réseaux les mieux dotés d'Europe. "Le cas espagnol est unique", constate Daniel Albacate, spécialiste des transports à l'université de Barcelone.
Tous profitent de la reprise économique depuis 2014, après cinq ans d'une grave crise, avait vu les déplacements se réduire. Mais la compagnie ferroviaire Renfe n'a pas dit son dernier mot, après avoir réussi en 2013 pour la première fois à dépasser l'avion. Elle a répété cet exploit en 2014, avec 29,6 millions de passagers transportés en Ave contre 29,3 millions pour les compagnies aériennes.
Ce succès s'explique par une politique commerciale dynamique : elle a baissé début 2013 de 11 % les tarifs des billets pour train à grande vitesse, connu en Espagne sous l'acronyme Ave, et multiplie les services comme le transport des bagages porte-à-porte où le wifi.
Ces mesures font grincer des dents les groupes aériens, l'ex-président de Vueling, Josep Piqué, parlant même de "concurrence déloyale". Si l'Ave propose des prix aussi compétitifs, sans aucune ligne rentable, c'est parce qu'il est subventionné par l’État, selon la Fondation d'études d'économie appliquée (Fedea). Une difficulté de plus pour les compagnies aériennes classiques, déjà bousculées par les low costs.